Capacity management, not stock status or economics, drives fleet dynamics in the Bay of Biscay ecosystem on a decadal time scale

This paper introduces a semiqualitative approach to analyse the joint dynamics of fleets and stocks in a multispecies, multifleet fishery. We ask whether changes in fleets affect resource dynamics and whether trends in resource influence fleet dynamics more than external drivers do. External drivers include vessel buyback, fuel price, and fish prices, as well as environmental fluctuations. Resource status is measured by abundance and length metrics; fleet capacity is measured by total horse power, and economic metrics such as profitability and earnings are examined as well. A maximum likelihood approach is used to identify the combined metric trends with the largest support in the data. The approach is applied to the French Bay of Biscay fisheries in 2000-2007. Combined-metric time trends suggest that decreases in fleet capacity did not result in decreasing fishing impacts; trends in stocks and fish prices were not the major drivers of changes in fleets either. Rather, the vessel buyback program might have been the main factor determining fleet dynamics over that period.
Notre étude présente une approche semi-qualitative pour analyser la dynamique conjointe des flottilles et des stocks dans une pêcherie multi-spécifique et multi-flottille. Nous examinons si les changements dans les flottilles affectent la dynamique des stocks, et si les tendances des stocks influencent la dynamique des flottilles davantage que des facteurs externes. Ces facteurs incluent un programme de sortie de flotte, les prix du gasoil et du poisson, ainsi que les fluctuations environnementales. L’état des stocks est évalué par des métriques d’abondance et de longueur; la capacité des flottilles est mesurée par la puissance totale; des indicateurs économiques comme la rentabilité et les salaires sont aussi examinés. Les tendances combinées de ces métriques les mieux appuyées par les données sont identifiées par une méthode de maximum de vraisemblance. L’approche est appliquée aux flottilles françaises dans le golfe de Gascogne de 2000 à 2007. Les tendances temporelles combinées suggèrent que la diminution de capacité de la flotte ne s’est pas traduite par une réduction de l’impact de la pêche sur les ressources; les changements dans l’état des stocks et le prix du poisson n’étaient pas non plus les principaux facteurs des changements dans les flottilles. C’est plutôt le programme de sortie de flotte qui semble avoir été le facteur majeur de l’évolution des flottilles pendant cette période.