Back to Search Start Over

Implantation d’un programme de chirurgie robotique gynécologique : leçons à retenir des 100 premières procédures

Authors :
Vincent Lavoué
J. Coiffic
M.C. Chmielewski
R. Gest
Hugo Sardain
K. Nyangoh Timoh
Jean Levêque
F. Foucher
CHU Pontchaillou [Rennes]
CHU Trousseau [Tours]
Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours (CHRU Tours)
Université de Rennes 1 - Faculté de Médecine (UR1 Médecine)
Université de Rennes 1 (UR1)
Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)
Source :
Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, Elsevier, 2019, 47 (12), pp.825-830. ⟨10.1016/j.gofs.2019.09.016⟩
Publication Year :
2019
Publisher :
Elsevier BV, 2019.

Abstract

International audience; Introduction: The objective of this work is to report the first 6 months of a robotic program in a surgical gynecological team, trained in advanced laparoscopy, in terms of operating times, complication rate, analgesic consumption and average duration of hospitalization.Methods: This is a prospective observational study, intended to treat.Results: During the study period, 98 women underwent laparoscopic robot assisted surgery. The average BMI was 27.2 kg/m2 (± 7). Malignant diseases accounted for 41% of operative indications. Comparing the first 30 procedures to the last 30 procedures, there is a significant decrease in docking times: 14.7 min (± 7.0) vs 8.9 min (± 5.0), P = 0.009. There is also a trend towards a decrease in operative times for hysterectomy: 151.9 min (± 56.2) vs 113 min (± 51.4), P = 0.08. The rates of complications were not significantly different at the beginning and end of inclusion during the study (10.0% vs 16.7%).Conclusion: The implementation of a robotic surgery program in a gynecological surgery department does not lead to an increase in complications for the patients, including for the first procedures. The learning curve mainly allows a reduction in the robot's installation time.; Introduction: L’objectif de ce travail est de rapporter les 6 premiers mois d’un programme robotique dans une équipe chirurgicale gynécologique, rodée à la cœlioscopie avancée, en termes de durées opératoires, taux de complications, consommation d’antalgiques et durée moyenne d’hospitalisation.Méthodes: Il s’agit d’une étude observationnelle prospective, en intention de traiter.Résultats: Sur la période de l’étude, 98 femmes ont été opérées par cœlioscopie robot assistée. L’IMC moyen était de 27,2 kg/m2 (± 7). Les pathologies malignes représentaient 41 % des indications opératoires. En comparant les 30 premières procédures aux 30 dernières procédures ; on observe une diminution significative des temps de docking avec l’expérience : 14,7 min (± 7.0) vs 8,9 min (± 5.0), p = 0,009. On observe également une tendance à une diminution des temps opératoires pour l’hystérectomie simple : 151,9 min (± 56,2) vs 113 min (± 51,4), p = 0,08. Les taux de complications ne sont pas significativement différents en début et en fin d’expérience au cours de l’étude (10,0 % vs 16,7 %).Conclusion: La mise en place d’un programme de chirurgie robotique dans un service de chirurgie gynécologique n’entraine pas une augmentation des complications pour les patientes, y compris pour les premières procédures. La courbe d’apprentissage permet surtout une diminution des temps d’installation du robot.

Details

ISSN :
24687189
Volume :
47
Database :
OpenAIRE
Journal :
Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie
Accession number :
edsair.doi.dedup.....63f2411e24e61ee05e27c0467458a651