Back to Search Start Over

L'hormone antimüllérienne, prédicteur endocrinien de la réponse à une stimulation ovarienne chez les bovins

Authors :
Claire Médigue
Stéphane Fabre
Frédérique Clément
Charlène Rico
Helene Larroque
Danielle Monniaux
Rozenn Dalbies-Tran
Physiologie de la reproduction et des comportements [Nouzilly] (PRC)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut Français du Cheval et de l'Equitation [Saumur]-Université de Tours-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Station d'Amélioration Génétique des Animaux (SAGA)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
SIgnals and SYstems in PHysiology & Engineering (SISYPHE)
Inria Paris-Rocquencourt
Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)
Ces travaux ont bénéficié du soutien financier des Crédits fléchés du département PHASE et de l’Action d’envergure Inra–Inria REGATE
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut Français du Cheval et de l'Equitation [Saumur]-Université de Tours (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours-Institut Français du Cheval et de l'Equitation [Saumur]-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut Français du Cheval et de l'Equitation [Saumur] (IFCE)-Université de Tours (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Elsevier Masson, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩, Gynécologie Obstétrique et Fertilité, Gynécologie Obstétrique et Fertilité, Elsevier Masson, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩
Publication Year :
2010
Publisher :
HAL CCSD, 2010.

Abstract

National audience; The strong between-animal variability in the number of ovulations and embryos produced after ovarian stimulation by gonadotropins is a major limit to the development of embryo biotechnologies in cattle. In reproductive medicine, anti-mullerian hormone (AMH) is now widely used as an endocrine marker of the ovarian follicular reserve. In the cow, as in the woman, AMH is secreted by the granulosa cells of growing follicles. We have shown recently that in the cow, AMH is a very good endocrine marker of the population of small antral follicles that constitute the direct target of ovarian stimulatory treatments. AMH concentration measured in plasma before treatment varies between animals and is positively correlated to the number of ovulations and transferable embryos produced after an ovarian stimulatory treatment. Interestingly, AMH concentrations can remain stable over several months for each animal. Moreover, the number of embryos produced after ovarian stimulation is highly repeatable and has a relatively good heritability. From these observations, we propose the determination of AMH concentration in the plasma of a potential donor cow as a simple predictive method to evaluate both its level of ovarian activity and its capacity to produce high or low numbers of embryos. Optimal conditions for implementing this diagnostic test in cattle remain to be defined considering the age, the breed, the physiological status and the environmental factors related to breeding conditions for each animal.; Chez les bovins, l'existence d'une forte variabilité entre animaux du nombre d'ovulations et du nombre d'embryons produits après stimulation ovarienne constitue une limite majeure au développement des biotechnologies de l'embryon. Nous avons montré récemment que chez la vache, comme chez la femme, l'hormone antimüllérienne (AMH), sécrétée par les cellules de granulosa des follicules en croissance, est un très bon marqueur endocrinien de la folliculogenèse basale et, en particulier de la population de petits follicules à antrum qui est la principale cible des traitements de stimulation ovarienne utilisant des hormones gonadotropes. Les concentrations plasmatiques d'AMH mesurées avant traitement sont variables entre animaux et positivement corrélées aux nombres d'ovulations et d'embryons transférables produits après traitement de stimulation ovarienne. En revanche, pour un même animal, les concentrations plasmatiques d'AMH apparaissent stables sur une durée de plusieurs mois. En parallèle, il existe une bonne répétabilité individuelle et une relativement bonne héritabilité du nombre d'embryons produits après stimulation ovarienne. Ces résultats permettent de proposer la mesure de la concentration plasmatique d'AMH comme une méthode prédictive simple d'évaluation du niveau d'activité ovarienne et de la capacité de production d'embryons par une vache donneuse potentielle. Les conditions optimales pour la réalisation de ce diagnostic, prenant en compte l'âge de l'animal, sa race, son état physiologique et les facteurs environnementaux liés à ses conditions d'élevage, restent encore à définir.

Details

Language :
French
ISSN :
12979589 and 17696682
Database :
OpenAIRE
Journal :
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Elsevier Masson, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩, Gynécologie Obstétrique et Fertilité, Gynécologie Obstétrique et Fertilité, Elsevier Masson, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, 2010, 38 (7-8), pp.465-70. ⟨10.1016/j.gyobfe.2010.05.009⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....59ffa1d9b846f2c02a3c2263d0234c21