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Paule Pascal, sculpteur au service de l’architecture dans les années 1960-1980 dans le Gard

Authors :
Josette Clier
Michèle François
Source :
In Situ : Revue de Patrimoines, Vol 32 (2017)
Publication Year :
2017
Publisher :
Ministère de la Culture et de la Communication, 2017.

Abstract

Paule Pascal, née en 1932, entre à 15 ans à l’école des beaux-arts de Nîmes. Reçue à l’École des beaux-arts de Paris en 1954, elle est l’élève du sculpteur Marcel Gimond jusqu’en 1958. De retour à Nîmes, grâce au sculpteur et architecte Armand Pellier (1910-1989), elle travaille à la conception d’œuvres de grandes dimensions liées à l’architecture. Elle bénéficie de nombreuses commandes publiques et collabore avec les architectes les plus actifs du troisième quart du xxe siècle dans le Gard. Sur les chantiers d’Armand Pellier, elle réalise à Vauvert une frise et des piliers avec chevaux et taureaux de Camargue, des murs abstraits pour les agences du Crédit agricole, pour des villas des bas-reliefs, noyau d’escalier ou sculptures pour bassin. Pour Joseph Massota (1925-1989), elle sculpte un bas-relief en pierre du pont du Gard sur le thème des moissons et des récoltes à la Maison de l’agriculture de Nîmes, tour de béton brut et de verre. Mais elle travaille également le béton moulé à l’église Saint-Dominique de Nîmes ou le métal avec un immense oiseau en tôle au lycée agricole de Rodilhan. Elle affectionne particulièrement le travail sur de grands murs en pierre du pont du Gard qu’elle sculpte directement sur les chantiers, pour de nombreux immeubles nîmois et des résidences de la nouvelle station de Port Camargue. Elle réalise douze œuvres au titre du 1 % artistique dans des écoles, collèges, lycées du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et de Seine-Maritime, avec les architectes Chabanne, Chouleur, Agniel, Pagès, Catanèse, Pomier, faisant pour chaque lieu des propositions variées : rondes-bosses, petit théâtre de béton, lieu de rencontre animé, mur en tubulures… Paule Pascal a une prédilection pour la sculpture dans l’architecture, ce qui s’explique par sa formation initiale avec Pellier ; elle reste durant toute sa carrière fidèle à l’emploi de la pierre du pont du Gard, jaune et claire, qu’elle travaille de façon brutaliste et discrète à la fois. Paule Pascal was born in 1932 and was 15 years old when she entered the Nîmes school of fine arts. She entered the Paris school of fine arts (Ecole des Beaux-Arts) in 1954, where she was the pupil of the sculptor Marcel Gimond, up to 1958. On returning to Nîmes, thanks to the sculptor and architect Armand Pellier (1910-1989), she worked on the design of large-scale works associated with architecture. She enjoyed numerous public commissions and collaborated with some of the most active architects of the third quarter of the twentieth century in the Gard department. For Armand Pellier, she realised a frieze and pillars with horses and bulls of the Camargue (arena of Vauvert), abstract murals for branches of the Crédit Agricole bank and bas-reliefs or sculptures for the private villas designed by this architect. For Joseph Massota (1925-1989), she sculpted a bas-relief in Pont du Gard stone on the theme of harvests for the concrete and glass building of the centre for agriculture of Nîmes. She also worked in moulded concrete (church of Saint-Dominique, Nîmes) or in metal (an immense bird in sheet steel at the agricultural high school of Rodilhan). She particularly liked designing the monumental walls in the stone of the Pont du Gard quarr ies that she sculpted directly on the construction sites of numerous buildings and residences of Nîmes and of the new resort of Port-Camargue. She realised twelve works in the context of the artistic 1 % for school buildings in the Gard, the Hérault, the Aude and the Seine-Maritime, with the architects Chabanne, Chouleur, Agniel, Pagès, Catanèse and Pomier. Every work was different: sculptures in the round, small concrete theatres, meeting places, walls of pipes … Paule Pascal had a preference for sculptures that integrated architecture, faithful to her initial training with Pellier. Throughout her career she also remained faithful to the use of the light yellow hued stone of the Pont du Gard, that she used in a way that was at one and the same time brutal and discreet.

Details

Language :
French
ISSN :
16307305
Volume :
32
Database :
OpenAIRE
Journal :
In Situ : Revue de Patrimoines
Accession number :
edsair.doi.dedup.....4f5ea4fcd5299b6970fa760b98444bb5