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The depth of civilizing features: negative dialectics between politeness and morality in Kant’s anthropology
- Source :
- Revista Endoxa (35), 2015, p. 119-138. ISSN: 1133-5351, Digital.CSIC. Repositorio Institucional del CSIC, instname
- Publication Year :
- 2015
- Publisher :
- Universidad Nacional de Educacion a Distancia (España). Facultad de Filosofía, 2015.
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Abstract
- [EN] This paper tackles the contribution that the beautiful appearance of virtue, whose multiplicity of forms can be gathered under the generic name of decorum, offers to the civilizing process and also to the progressive moralization of mankind according to Kant’s Moral Anthropology. First, I will focus on the homiletic virtues analyzed in the Metaphysics of Morals, that is, loquacity, politeness, hospitality and indulgence, which bring about a trompe l’oeil inside the subject, always prone to selfishness and to the perversion of its practical drives. Secondly, I will analyze the relationship between these “supplements of virtue,” good social manners, and an undeniable anthropological fact, that is, the weakness of human nature and the need to use aesthetic crutches to get accustomed to acting in accordance with pure practical principles. Finally, I will cast light on the importance that parerga deserves according to Kant, who argues that these special virtues must be cultivated in the midst of social life, that is to say, always in contact with others. On the contrary, moral appearance produced by the individual subject ought to be banned unequivocally, because everyone must avoid falling into false illusions about the purity of her or his own intentions.<br />[FR] Cet article analyse la contribution que la belle apparence de la vertu, dont la multiplicité de formes peut se réunir autour le nom générique de decorum, offre au procès de civilisation et aussi à la progressive moralisation de l’espèce humaine selon l’anthropologie morale de Kant. Premièrement, je m’arrêterai sur les vertus nommées homilétiques chez la Métaphysique des mœurs, c’est-à-dire, sur la loquacité, la politesse, l’hospitalité et l’indulgence, qui forment partie du effet de trompe d’œil que le sujet pratique doit produire sur sa même nature, encline à l’égoïsme et à la perversion des moteurs morales. En deuxième lieu, j’analyserai le lien entre ces « suppléments de la vertu » qui sont les bonnes manières sociales, et un fait anthropologique incontestable, c’est-à-dire la faiblesse de la nature humaine et son besoin d’user des béquilles esthétiques afin de s’accoutumer à agir suivant des principes pratiques pures. Finalement, je parlerai de l’importance de la remarque kantienne qui soutient que les parerga de la vertu doivent être cultivés dans le milieu de la vie sociale, c’est-à-dire toujours en contact avec les autres. Par le contraire, l’apparence morale produite par le sujet individuel sera interdite sans ambages, parce que chacun doit éviter tomber dans faux illusions sur la pureté de ses intentions.
Details
- Language :
- French
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Revista Endoxa (35), 2015, p. 119-138. ISSN: 1133-5351, Digital.CSIC. Repositorio Institucional del CSIC, instname
- Accession number :
- edsair.doi.dedup.....49b63ae6a6d9f90d645a3e585de5f56f