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‘Moving gently through her thoughts, as one might explore a new garden’ (McEwan 150): The Gardens of Atonement

Authors :
Cécile Beaufils
Source :
Études Britanniques Contemporaines, Vol 55 (2018)
Publication Year :
2018
Publisher :
OpenEdition, 2018.

Abstract

L’aspect pastoral du roman d’Ian McEwan Atonement a été souligné à de multiples reprises, ainsi que la place de la nature dans l’adaptation filmique réalisée par Joe Wright en 2007. Au-delà de la simple observation d’un topos culturel, la présence de la nature justifie une étude plus approfondie, ce motif étant utilisé comme un outil heuristique dans le projet d’écriture de Briony. L’émergence de la nature comme toile de fond de l’intrigue et élément clé dans les motivations des personnages peut être comprise comme une indication du lien entre le processus de découverte qui est au cœur du roman et une construction esthétique complexe ancrée dans la tradition empiriste. Nous proposons donc de consacrer cet article à l’image du jardin dans le roman et son adaptation : en tant que témoin de l’empirisme, ode à une esthétique, et réaffirmation du lien entre nature et écriture. Ce modèle est progressivement remis en question à mesure que le roman se déploie ; dans ce contexte, on examinera la place de la nature en tant que toile de fond et outil essentiel à l’intrigue. The pastoral aspect of Ian McEwan’s novel Atonement has been underlined on multiple occasions, as well as its role in Joe Wright’s adaptation. Beyond the observation of a cultural topos, the presence of nature in the novel and its adaptation warrants a closer study, as it is used as a heuristic tool in Briony’s writing project. The emergence of this motif as a frequent backdrop to the plot and as a key element to the characters’ motivations can be construed as a clue as to how to connect the discovery process of the novel’s core and an intricate aesthetic construction rooted in the empiricist tradition, which is gradually challenged. We thus propose to focus this paper on the image of the garden in the novel and its adaptation: as an empiricist device, an ode to a specific visual aesthetics, and a strong claim to connecting nature and writing. Such a model is progressively questioned as the novel unfolds, and new aesthetic models of nature are proposed—in such a context, the place of nature will be examined both as background and as a plot-building device.

Details

ISSN :
22715444 and 11684917
Database :
OpenAIRE
Journal :
Études britanniques contemporaines
Accession number :
edsair.doi.dedup.....443293cb0406d115e2e5199b066901ac