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Exchange rate fluctuations, plant turnover and productivity

Authors :
Tomlin, Ben
Source :
International Journal of Industrial Organization. 35:12-28
Publication Year :
2014
Publisher :
Elsevier BV, 2014.

Abstract

In a small open economy fluctuations in the real exchange rate can affect plant turnover, and thus aggregate productivity, by altering the makeup of plants that populate the market. An appreciation of the local currency increases the level of competition in the domestic market as import competition intensifies and export opportunities shrink, forcing less productive plants from the market and compelling new entrants to be more competitive than they otherwise would have been. Depreciations have the opposite effect, as import competition weakens and new export opportunities arise, less competitive plants are able to continue to operate in the market and crowd out new, more productive entrants. This paper develops a dynamic structural model that captures the effect of plantlevel productivity and real exchange rate fluctuations on plant entry and exit decisions in the Canadian agricultural implements industry, and how this, in turn, affects aggregate productivity. The model's dynamic parameters are estimated in two stages. Variable profit parameters and the per-period fixed cost of operation are estimated first using the Nested Pseudo Likelihood (NPL) algorithm, and then the parameters characterizing the distribution of unobserved potential entrant productivity, along with the cost of entry, are estimated in a second stage using the Method of Simulated Moments (MSM). Finally, simulations of the model are used to investigate the effects of shocks to the exchange rate process on aggregate industry productivity.<br />Dans une petite économie ouverte, les variations du taux de change réel peuvent influer sur la rotation des usines, et donc sur la productivité globale, par les modifications qu’elles entraînent dans la configuration du marché. Lorsque la monnaie du pays s’apprécie, le niveau de concurrence augmente sur le marché intérieur du fait que la concurrence des importations s’intensifie et que les possibilités d’exportation s’amenuisent, chassant ainsi les usines moins productives du marché et obligeant les nouvelles venues à se montrer plus compétitives qu’elles ne l’auraient fait autrement. À l’inverse, les dépréciations rendent les importations moins concurrentielles et ouvrent de nouveaux débouchés à l’étranger, ce qui permet aux usines moins compétitives de rester sur le marché et de tenir à l’écart de nouvelles concurrentes, plus productives. L’auteur élabore un modèle structurel dynamique qui reproduit l’incidence de la productivité individuelle des usines et des variations du taux de change réel sur les décisions des usines d’entrer dans le secteur canadien du matériel agricole ou d’en sortir, et les répercussions de ces décisions sur la productivité globale. L’estimation des paramètres dynamiques du modèle se fait en deux temps. L’auteur procède tout d’abord à l’estimation des paramètres des bénéfices variables et des charges d’exploitation fixes par période au moyen de l’algorithme imbriqué mis au point par Aguirregabiria et Mira (2002) pour maximiser la pseudo-vraisemblance. Il estime ensuite les paramètres caractérisant la distribution de la productivité non observée des entrants éventuels, de même que les coûts d’entrée, par la méthode des moments simulés. Enfin, par des simulations du modèle, il étudie les effets des chocs touchant le processus de détermination des taux de change sur la productivité sectorielle globale.

Details

ISSN :
01677187
Volume :
35
Database :
OpenAIRE
Journal :
International Journal of Industrial Organization
Accession number :
edsair.doi.dedup.....37105589dd12b997183d7d1fded3a120