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La réception de Foscolo dans l’Italie fasciste

Authors :
Stéphanie Lanfranchi
Triangle : action, discours, pensée politique et économique (TRIANGLE)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon)
Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)
Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon)
Université de Lyon-Université de Lyon-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Laboratoire Italien, Vol 5, Pp 197-219 (2005), Laboratoire italien. Politique et société, Laboratoire italien. Politique et société, ENS éditions, 2005, pp.197-219. ⟨10.4000/laboratoireitalien.440⟩, Laboratoire italien. Politique et société, 2005, 5, pp.197-219. ⟨10.4000/laboratoireitalien.440⟩
Publication Year :
2005
Publisher :
École Normale Supérieure de Lyon Editions, 2005.

Abstract

L’article analyse la réception de l’œuvre d’Ugo Foscolo et son évolution durant les années 1920 et 1930 en étudiant d’abord les critiques littéraires proches du régime fasciste. Tout en revendiquant une continuité avec la tradition critique du xixe siècle, ces critiques présentent des caractéristiques spécifiques, liées à un dessein plus général de réécriture de l’histoire littéraire italienne. Foscolo est présenté comme un héraut de l’italianité, dont la lecture est censée renforcer la conscience et l’orgueil de l’identité nationale, mais aussi, de plus en plus, comme un précurseur de multiples aspects de l’idéologie fasciste. À cette critique engagée dans un projet de légitimation historique du fascisme par le recours à des précurseurs supposés, s’oppose ensuite une nouvelle génération de foscolistes hostiles ou indifférents au régime qui, en affirmant l’autonomie et la primauté de l’art dans le texte littéraire, contestent le parti pris de ces lectures et donnent lieu à une polémique dont les enjeux ne sont pas que littéraires. L’articolo analizza l’evoluzione percepibile nella ricezione dell’opera di Ugo Foscolo durante gli anni 1920 e 1930, studiando dapprima i testi dei critici letterari simpatizzanti per il regime fascista. Pur rivendicando una continuità con la tradizione critica dell’Ottocento, essi assumono caratteri peculiari, legati ad un progetto più generale di riscrittura della storia letteraria italiana. Foscolo viene presentato quale un araldo dell’italianità, la cui lettura dovrebbe rafforzare la coscienza e l’orgoglio dell’identità nazionale, ma anche quale un precursore di vari aspetti dell’ideologia fascista. A questa critica, che mira alla legittimazione storica del fascismo tramite il ricorso a presunti precursori, è poi opposta una nuova generazione di foscolisti ostili o indifferenti al regime che, nell’affermare l’autonomia e il primato dell’arte nel testo letterario, contestano il partito preso dalle letture fasciste e suscitano una polemica che oltrepassa la sfera strettamente letteraria.

Details

Language :
French
ISSN :
21174970 and 16279204
Volume :
5
Database :
OpenAIRE
Journal :
Laboratoire Italien
Accession number :
edsair.doi.dedup.....2665a11c1e67c8ee10541264ba8f0b66