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Optimal tax policy and expected longevity: A mean and variance utility approach

Authors :
Gregory Ponthiere
Marie-Louise Leroux
Center of Operation Research and Econometrics [Louvain] (CORE)
Université Catholique de Louvain = Catholic University of Louvain (UCL)
Paris School of Economics (PSE)
École des Ponts ParisTech (ENPC)-École normale supérieure - Paris (ENS Paris)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)
Paris-Jourdan Sciences Economiques (PJSE)
École normale supérieure - Paris (ENS Paris)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS)
Fonds de la Recherche Scientifique [FNRS]
Bauer, Caroline
Source :
International Tax and Public Finance, International Tax and Public Finance, Springer Verlag, 2009, 16 (4), pp.514-537. ⟨10.1007/s10797-009-9106-3⟩
Publication Year :
2008
Publisher :
HAL CCSD, 2008.

Abstract

This paper studies the normative problem of redistribution between agents who can infuence their survival probability through private health spending, but who differ in their attitude towards the risks involved in the lotteries of life to be chosen. For that purpose, a two-period model is developed, where agents' preferences on lotteries of life can be represented by a mean and variance utility function allowing, unlike the expected utility form, some sensitivity to what Allais (1953) calls the dispersion of psychological values. It is shown that if agents ignore the impact of their health spending on the return of their savings, the decentralization of the first-best utilitarian optimum requires intergroup lump-sum transfers and group-specifc taxes on health spending. Under asymmetric information, we find that subsidizing health expenditures may be optimal as a way to solve the incentive problem.<br />Ce papier étudie le problème normatif de redistribution entre des agents qui peuvent influencer leur probabilité de survie à travers des dépenses privées de santé, mais qui diffèrent quant à leur attitude vis-à-vis du risque présent dans les loteries de vie à choisir. A cette fin, un modèle à deux périodes est développé, où les préférences des agents sur les loteries de vie peuvent être représentées par une fonction d' utilité de type "moyenne - variance", qui présente, contrairement à la fonction d'utilité attendue standard, une certaine sensibilité à ce qu'Allais (1953) appelle la dispersion des valeurs psychologiques. Il est démontré que si les agents ignorent l'impact de leurs dépenses de santé sur le rendement de leur épargne, alors la décentralisation de l'optimum social utilitariste requiert des transferts forfaitaires entre groupes, et des taxes spécifiques à chaque groupe sur les dépenses de santé. Sous asymétrie d'information, il peut être cependant optimal de subventionner les dépenses de santé, de façon à résoudre le problème d'incitation.

Details

Language :
English
ISSN :
09275940 and 15736970
Database :
OpenAIRE
Journal :
International Tax and Public Finance, International Tax and Public Finance, Springer Verlag, 2009, 16 (4), pp.514-537. ⟨10.1007/s10797-009-9106-3⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....246ee5f1e40b1f98c0e3bb340c961859
Full Text :
https://doi.org/10.1007/s10797-009-9106-3⟩