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Workplace vote, between relationship to unionism and relationship to occupation and institution: the case of the French public sector teachers

Authors :
Tristan Haute
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 (CERAPS)
Sciences Po Lille - Institut d'études politiques de Lille (IEP Lille)-Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Université de Lille
CNRS
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Participations-Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Participations-Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, De Boeck Supérieur, 2019, Participations, N°25 (3), pp.139-164. ⟨10.3917/parti.025.0139⟩, Participations-Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, 2019, Participations, N°25 (3), pp.139-164. ⟨10.3917/parti.025.0139⟩
Publication Year :
2019
Publisher :
CAIRN, 2019.

Abstract

International audience; In France, abstention in workplace elections is high and rising, including in primary and secondary schools where commitment, mobilization and trade unionism are still very strong among teachers. Using the methods and approaches developped in electoral sociology and based on new data from a quantitative survey, this article aims to explain that paradox, showing that the teachers’ workplace vote is a form of participation at work influenced both by their relationship to unionism and by their relationship to their job as teachers. Although the workplace vote is strongly linked to other participation- and union-related behaviors, our analysis reveals that it is, more so than union membership or awareness, determined by teacher’s degree of professionnal integration. Moreover the variety of non-voters motives is associated to different social and professional profiles with, on the one side, “by choice” non-voters that are very distant from trade unionism and, on the other side, “by omission” non-voters that are very weakly integrated into the teaching profession. The existence of this last group asks the question of a social disembeddedness of workplace vote consecutive to e-voting introduction.; En France, l’abstention aux élections professionnelles est élevée et en hausse, y compris pour une profession fortement engagée, mobilisée et syndiquée comme les enseignants. En éclairant ce paradoxe à partir de nouvelles données d’enquête et en s’appuyant sur les outils de la sociologie électorale, cet article montre que le vote professionnel des enseignants constitue une pratique participative conditionnée d’une part par leur rapport au syndicalisme et d’autre part par leur rapport au métier et à l’institution scolaire. Si le vote professionnel s’articule fortement avec certaines pratiques syndicales, notre analyse montre que la pratique du vote professionnel est bien plus dépendante du degré d’intégration professionnelle que l’adhésion ou l’information syndicales. De plus, la variété des motivations de l’abstention apparaît également associée à des profils socioprofessionnels particuliers avec, d’un côté, des abstentionnistes « par choix » très éloignés du syndicalisme et, de l’autre, des abstentionnistes « par omission » très faiblement intégrés dans la profession. L’existence de ce dernier groupe pose la question d’un désencastrement social du vote qui serait consécutif à la mise en place du vote électronique.

Details

ISSN :
20347650 and 20347669
Database :
OpenAIRE
Journal :
Participations
Accession number :
edsair.doi.dedup.....1ccdf5a2e07a162b77cfb7a60d7c1efb
Full Text :
https://doi.org/10.3917/parti.025.0139