The age of opportunity: prevalence of key risk factors among adolescents 10–19 years of age in nine communities in sub‐Saharan Africa

To measure health-related behaviours and risk factors among sub-Saharan African adolescents.Cross-sectional study in nine communities in Burkina Faso, Ethiopia, Eswatini, Ghana, Nigeria, Tanzania and Uganda between 2015 and 2017. Community-representative samples of males and females 10-19 years of age were selected. All communities used a uniform questionnaire that was adapted from the WHO Global School-based Student Health Survey. Weighted prevalence estimates and 95% confidence intervals were calculated for each indicator and stratified by age and sex using SAS version 9.4. All prevalence estimates were pooled across communities through random-effects meta-analyses in Stata version 14.A total of 8075 adolescents participated in the study. We observed a high prevalence of inadequate fruit consumption (57-63%) and low physical activity (82-90%); a moderate prevalence of inadequate vegetable consumption (21-31%), unprotected last sex (38-45%), age at first sex15 years (21-28%) and bullying and physical fighting (12-35%); and a low prevalence of mental health risk factors (1-11%) and alcohol and substance use risk factors (0-6%). We observed a moderate to high prevalence of daily soft drink consumption (21-31%) for all adolescents. Among sexually active adolescents 15-19 years, 37% of females reported ever being pregnant and 8% of males reported to have ever made someone pregnant. Bullying (23%) and physical fighting (35%) were more common among younger male adolescents . The prevalence of low mood was generally higher among older (15-19 years) than younger adolescents (10-14 years). The proportion of adolescents reporting alcohol, drug or cigarette use was very small, with the exception of khat use in Ethiopia.Overall, diet and physical activity, violence, sexual and reproductive health, and depression are important risk factors for these sub-Saharan African communities. These findings suggest that more evidence is needed including novel efforts for the collection of sensitive information, as well as a need to move towards community-tailored interventions to reach adolescent populations with varying needs.Mesurer les comportements liés à la santé et les facteurs de risque chez les adolescents africains subsahariens. MÉTHODES: Etude transversale dans neuf communautés au Burkina Faso, en Ethiopie, à Eswatini, au Ghana, au Nigéria, en Tanzanie et en Ouganda entre 2015 et 2017. Des échantillons représentatifs de la communauté composés d'hommes et de femmes âgés de 10 à 19 ans ont été sélectionnés. Toutes les communautés ont utilisé un questionnaire uniforme adapté de l'Enquête Mondiale sur la Santé des Elèves de l'OMS. Les estimations de prévalence pondérée et les intervalles de confiance à 95% ont été calculés pour chaque indicateur et stratifiées par âge et sexe à l'aide de la version 9.4 de SAS. Toutes les estimations de prévalence ont été poolées dans les communautés via des méta-analyses à effets aléatoires dans Stata, version 14. RÉSULTATS: 8.075 adolescents ont participé à l'étude. Nous avons observé une prévalence élevée de consommation insuffisante de fruits (57-63%) et de faible activité physique (82-90%); une prévalence modérée de consommation insuffisante de légumes (21-31%), du dernier rapport sexuel non protégé (38-45%), du premier rapport sexuel à moins de 15 ans (21-28%) et de l'intimidation et des combats physiques (12-35%), une faible prévalence de facteurs de risque pour la santé mentale (1-11%) et de facteurs de risque pour la consommation d'alcool et de substances (0-6%). Nous avons observé une prévalence modérée à élevée de consommation quotidienne de boissons gazeuses (21-31%) chez tous les adolescents. Parmi les adolescents sexuellement actifs âgées de 15 à 19 ans, 37,0% des femmes ont déclaré avoir déjà été enceintes et 8,0% des hommes ont rapporté avoir déjà enceinté une femme. L'intimidation (23%) et les combats physiques étaient plus fréquents chez les adolescents plus jeunes (35%). La prévalence de la mauvaise humeur était généralement plus élevée chez les adolescents d’âge plus élevé (de 15 à 19 ans) que chez les plus jeunes (de 10 à 14 ans). La proportion d'adolescents déclarant avoir consommé de l'alcool, des drogues ou des cigarettes était très faible, à l'exception de la consommation de khat en Ethiopie.Dans l’ensemble, le régime alimentaire et l’activité physique, la violence, la santé sexuelle et reproductive et la dépression sont des facteurs de risque importants pour ces communautés d’Afrique subsaharienne. Ces résultats suggèrent que davantage de données sont nécessaires, notamment de nouveaux efforts pour la collecte d'informations sensibles, ainsi que la nécessité de passer à des interventions adaptées aux communautés pour atteindre les populations adolescentes avec des besoins variés.