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Enhanced cardiovascular pressor reactivity to norepinephrine in mild renal parenchymal disease

Authors :
Christoph Cottier
Carlo Beretta-Piccoli
Peter Weidmann
François C. Reubi
H. Schiffl
Source :
Kidney international. 22(3)
Publication Year :
1982

Abstract

Enhanced cardiovascular pressor reactivity to norepinephrine in mild renal parenchymal disease. The cardiovascular pressor responsiveness to infused norepinephrine (NE) or angiotensin II (AII) as related to endogenous plasma NE or renin levels was assessed in 20 patients with mild parenchymal kidney disease (plasma creatinine 2.20 ± 0.58 mg/dl, ± SEM) and in 20 normal subjects approximately matched for sex and age. The two groups did not differ significantly in mean body weight, heart rate, blood volume, plasma electrolytes, exchangeable or urinary sodium, plasma aldosterone, epinephrine and renin levels, or AII threshold or pressor doses. Basal (including pre-infusion) plasma NE levels, the relationship between plasma NE measured during NE infusion and the corresponding NE infusion rate, as well as the total plasma clearance of NE (5.0 ± 0.8 vs. 5.5 ± 0.5 liter/min) also did not differ significantly between the two groups. In contrast, the threshold or pressor doses of infused NE decreased significantly in the patients with kidney disease (94 ± 11 vs. 134 ± 14 ng/kg/min and 21 ± 3 vs. 40 ± 7 ng/ kg/min; P < 0.05). Moreover, based on analysis of covariance, the individual pressor doses as related to basal plasma NE levels were distributed differently (P < 0.01) between the patients and normal subjects. These findings suggest that the kinetics of plasma NE are unaltered largely in early stage kidney disease. However, such patients tend to develop an exaggerated pressor responsiveness to NE in the presence of normal plasma NE levels. This disturbance may favor the development of hypertension.Stimulation de la réactivité pressive cardiovasculaire à la noradrénaline dans les néphropathies modérées. La réponse pressive cardiovasculaire après perfusion de noradrénaline (NE) ou d'angiotensine II (AII) en fonction des concentrations endogènes de NE ou de rénine plasmatiques a été étudiée chez 20 malades ayant une maladie rénale parenchymateuse modérée (créatininémie 2,20 ± 0,58 (± SEM) mg/dl) et chez 20 sujets normaux d'âge et de sexe voisins. Les deux groupes ne différaient pas significativement par le poids corporel moyen, le rythme cardiaque, le volume sanguin, les électrolytes plasmatiques, le sodium échangeable ou urinaire, l'aldostérone plasmatique, les niveaux d'adrénaline et de rénine, ou les doses seuils ou pressives d'All. Les concentrations plasmatiques de NE basales (y compris les valeurs avant perfusion), la relation entre la NE plasmatique mesurée pendant la perfusion de NE et la vitesse de perfusion de NE correspondante, ainsi que la clearance plasmatique totale de NE (5,0 ± 0,8 contre 5,5 ± 0,5 1/ mn) ne différaient également pas entre les deux groupes. A l'inverse, les doses seuils ou pressives de NE perfusées étaient significativement diminuées chez les malades ayant une néphropathie (94 ± 11 contre 134 ± 14 ng/kg/mn et 21 ± 3 contre 40 ± 7 ng/kg/mn; P < 0,05). En outre, par analyse de covariance, les doses pressives individuelles en fonction des concentrations plasmatiques basales de NE étaient distribuées différemment (P < 0,01) entre les malades et les sujets normaux. Ces résultats suggèrent que la cinétique de la NE plasmatique est en grande partie inchangée au cours des néphropathies au stade initial. Cependant les malades tendent à développer une réponse pressive exagérée à la NE en présence de concentrations plasmatiques de NE normales. Cette anomalie pourrait favoriser le développement d'une hypertension.

Details

ISSN :
00852538
Volume :
22
Issue :
3
Database :
OpenAIRE
Journal :
Kidney international
Accession number :
edsair.doi.dedup.....0d8272712d433129ae4a45f00f74cf18