Épidémiologie et effets sur la morbi-mortalité de l’activité physique et de la sédentarité dans la population générale

Resume Cinq millions de deces par an dans le monde pourraient etre evites si les recommandations d’activite physique (AP) etaient respectees. Le risque attribuable de mortalite liee a l’inactivite physique est de 6 % et la fraction preventive de 15 %. Les etudes ont demontre avec un haut niveau de preuves scientifiques que l’activite physique et sportive reguliere permettait de prevenir et de traiter la plupart des maladies chroniques non transmissibles : maladies cardiovasculaires, diabete de type 2, cancer du colon, du sein, de l’endometre. L’AP contribue aussi a la prevention des principaux facteurs de risques de ces maladies. En France, quelles que soient les tranches d’âge, l’AP est consideree comme insuffisante au regard des recommandations de l’OMS et les temps de sedentarite atteignent 12 h/jour. Les enfants sont les plus impactes par cette association « inactivite et sedentarite ». Pour modifier ce comportement associant insuffisance d’activite physique et sedentarite des le plus jeune âge, les changements doivent concerner tous les composants de l’AP et de la sedentarite (ecole, etudes, vie professionnelle, loisirs), des le plus jeune âge, tout au long de la vie jusqu’aux seniors.