Back to Search Start Over

Néphrectomie partielle ouverte vs. robot assistée pour tumeurs kystiques : impact de la rupture de kyste peropératoire et résultats oncologiques

Authors :
Luc Cormier
Jean-Baptiste Beauval
M. Moulin
Quentin Manach
A. Mejean
B. Peyronnet
M. Rouprêt
J. Rizk
Thibaut Benoit
G. Delporte
N. Brichart
F. Bruyère
Benjamin Pradere
Karim Bensalah
Axel Bex
Zineddine Khene
Source :
Progrès en Urologie. 26:680
Publication Year :
2016
Publisher :
Elsevier BV, 2016.

Abstract

Objectifs Il est conseille de faire l’exerese des lesions renales kystiques suspectes (classees Bosniak 3 et 4). Il s’agit de lesions fragiles qui peuvent se rompre pendant le temps de dissection ou d’exerese. L’impact de cette rupture peroperatoire reste flou. L’objectif de cette etude etait d’analyser l’incidence des ruptures de kystes peroperatoire et leur impact sur les resultats oncologiques. Methodes Entre 2008 et 2015, les patients ayant eu une nephrectomie partielle pour lesion kystique suspecte dans huit centres universitaires europeens ont ete analyses retrospectivement. La notion de rupture de kyste etait systematiquement recherchee. L’analyse des resultats oncologiques portait sur la survie globale, la survie specifique et la survie sans recidive. Une analyse selon la voie d’abord (ouverte et robot assistee) et selon l’existence d’une rupture de kyste a ete realisee. Les courbes de survie sans recidive ont ete comparees par la methode de Kaplan-Meier. Une analyse multivariee par regression logistique a ete faite pour rechercher les facteurs predictifs de rupture de kystes. Resultats Un total de 268 patients ont ete inclus. Soixante-quinze pour cent des kystes etaient malins : 84,5 % des Bosniak 4, 68 % des Bosniak 3 et 62,5 % des Bosniak 2F. Avec un suivi moyen de 32 mois, le taux de recidive locale etait de 2 %, l’evolution metastatique etait de 2 %, aucun deces specifique n’a ete rapporte. Le taux de deces toute cause etait de 4,9 %. L’evenement « rupture de kyste » etait de 18,7 % ( n = 50), 77,5 % etant survenue sur des tumeurs malignes. Avec un recul de 38 mois aucune recidive n’est apparue dans le sous-groupe kystes rompus. L’analyse sur la survie sans recidive n’a pas retrouve de difference entre la presence d’une rupture ou non ( p = 0,23) ainsi que selon la voie d’abord utilisee ( p = 0,91). Aucun facteur predictif n’a ete retrouve concernant l’evenement rupture de kyste. Conclusion La rupture de kyste est un evenement relativement frequent quelle que soit la voie d’abord mais elle ne semble pas impacter le pronostic oncologique a moyen terme.

Details

ISSN :
11667087
Volume :
26
Database :
OpenAIRE
Journal :
Progrès en Urologie
Accession number :
edsair.doi...........a0204c448908d8a1803ab8128472fc17
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.025