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Incidence of infectious disease during a spa therapy in overrates vulnerable population. A longitudinal controlled study on 738 patients

Authors :
Forestier, Romain
Françon, Alain
Graber-Duvernay, Bernard
Palmer, Michel
Sevez, JF
Guillemot, A
Bernard, JP
Souchon, JF
Gerrud, S
Le Provost, C
Joly, J
Rogeaux, O
Deschamps, O
Publication Year :
2008
Publisher :
Société Française de Médecine Thermale, 2008.

Abstract

OBJECTIF : Le but de ce travail est de détecter les facteurs de risque de survenue des infec- tions au cours d’une cure thermale. MÉTHODE : Les facteurs de risques potentiels ont été définis par consensus entre un pneumologue, un infectiologue et un rhumatologue thermal. Les pathologies présumées à risque étaient cancer ou hémopathie évolutifs, greffe d’organe, insuffisance respiratoire chronique, infection à virus de l’immunodéficience humaine. Les traitements potentiellement à risque étaient : méthotrexate ou néflunomide, traitement anti-TNF alpha, corticothérapie générale, traitement immunosuppresseur. Nous avons recruté prospectivement et consécutivement tous les curistes présentant au moins un facteur de risque et noté l’ensemble des événements survenant au cours de leur cure thermale. Les témoins étaient les curistes suivant immédiatement le curiste à risque sur la liste de rendez-vous. Les statistiques ont utilisé le test de Chi2 pour les comparaisons de variables qualitatives et le test U de Mann et Whitney pour les variables numériques. RÉSULTAT : Entre 2002 et 2004, les 10 médecins participant à l’étude ont surveillé 39150 cures sur les 98208 suivis aux Thermes nationaux d’Aix-les-Bains. Ils ont recruté 376 patients à risque et 362 témoins. Il y a eu 31 infections dans le groupe à risque et 20 dans le groupe témoins (7,6 % vs 4,9 %, p=0,14). Les analyses en sous-groupes de traitement ou de pathologie à risque ne montrent pas de différence significative avec les témoins, même si les chiffres sont proches du seuil pour les insuffisants respiratoires (24 % vs 7 % ; n=29, p=0,14). La réalisation d’une cure voies respiratoires (VR) est associée à un risque d’infection significatif chez les sujets à risque (29,1 % vs 0,0 % ; n=24, p=0,01). Le risque d’infection est particulièrement élevé dans le sous-groupe de patients effectuant une cure VR et présentant une insuffisance respiratoire (55 % vs 0 %, n=9 ; p=0,03). CONCLUSION : Les patients ayant une bronchite chronique ou une insuffisance respiratoire chronique, s’ils font une cure ORL associée à la cure rhumatologique ont un risque d’infection supérieur. Ce groupe semble donc présenter un véritable sur-risque d’infection et il faudra bien peser le rapport béné- fice /risque avant de leur proposer un séjour thermal.<br />OBJECTIVE : The purpose of this study is to detect risk factor for incident infections during a spa therapy. METHODS : Potential risk factors were defined by consensus between a pneumologist, a specialist of infectious diseases and a senior rheumatologist practitioner of the spa center. Risk pathologies were cancer, hemopathy, organ graft, chronic bronchitis, respiratory deficiency and VIH infection. Risk treatments were methotrexate, neflunomide, TNF alpha blockers, corticoids, immunosupressors. We recruited prospectively and consecutively all patients treated in the spa center presenting almost one risk factor and note all diseases occurring during the spa stay. Controls were the patients following the risk patients on the appoint- ment list. Statistical anlysis used chi2 fort qualitative variable and U Mann Whitney test for continuous variables. RESULTS : Between 2002 and 2004, the 10 rheumatologist practitioners examined 39150 patients for spa therapy on the 98208 treated in the Aix-les-Bains spa centre. They recruited 376 risk patients and 362 controls. They were 31 infections in the risk group and 20 in the control group (7,6 % vs 4,9 %, p=0,14). Treatment or pathology subgroup analysis detected no significant difference with control even if, results are close of statistical significance for respiratory deficiency and chronic bronchitis (24 % vs 7 % ; n=29, p=0,14). Spa therapy for respiratory tract is associated with a significant increase of risk infection (29,1 % vs 0,0 % ; n=24, p=0,01). It is higher with patient subgroup associating spa for respiratory tract and chronic bronchitis or respiratory deficiency (55 % vs 0 %, n=9 ; p=0,03). CONCLUSION : Patients with chronic bronchitis or respiratory deficiency, if they have a spa therapy for respi- ratory tract have a higher incidence of infection. This group seems to present an over risk of infection and benefit/risk ratio have to be weighted before proposing them a spa stay.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Accession number :
edsair.doi...........9e9b643eaae9b49345d5e9952aaa7301
Full Text :
https://doi.org/10.35112/sfmt_revue_2008/005