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Résultats d’un questionnaire en ligne sur les modalités d’exécution des TPO alimentaires en France

Authors :
Davide Caimmi
S. Barni
Pascal Demoly
Pasquale Comberiati
L. Diaferio
Umberto Pelosi
Carla Mastrorilli
Stefania Arasi
F. Paravati
Source :
Revue Française d'Allergologie. 58:226
Publication Year :
2018
Publisher :
Elsevier BV, 2018.

Abstract

Introduction Les tests de provocations alimentaires (TPO) ne sont pas standardises. Le but de cette etude etait d’evaluer les modalites d’execution de ces TPO en France. Methodes Entre janvier et mai 2017, un questionnaire, realise par la Societe italienne d’allergologie pediatrique, a ete mis en ligne et dissemine chez les allergologues en France, grâce a l’aide du Prof Just (Paris), du Dr Deschildre (Lille) et du Prof Demoly (Montpellier). Resultats Vingt-cinq centres ont repondu au questionnaire. Ce sont surtout les infirmieres (36 %) qui preparent les doses des TPO. D’abord les medecins demandent les tests cutanes (surtout realistes), suivi par un dosage d’IgE specifiques et d’allergenes moleculaires, et dans 40 % des cas, des patch tests sont aussi realises. Dans la plupart des cas, on ne tient pas en consideration des seuils de positivite pour affirmer le diagnostic (surtout en ce qui concerne les resultats des tests cutanes), mais parfois (64 %), le regime d’eviction d’epreuve et considere comme suffisant. Dans 60 % des cas, une voie veineuse peripherique est toujours mise en place. Les TPO ont une duree moyenne de 4–6 heures (60 %), en cas d’histoire immediate. Si l’histoire est retardee, 34,8 % des centres preferent le realiser de facon differente, sur plusieurs jours. Seulement la moitie des centres se base sur les resultats des IgE specifiques pour decider le degre de cuisson des aliments a tester. En cas d’histoire immediate, la periode de surveillance a une duree de 3–4 heures apres la fin du test pour le 52 % des repondeurs. Parmi les centres, 45,8 % ne planifient pas de TPO pour avoir un diagnostic de SEIPA, et 83,3 % des medecins ne demandent pas de TPO en cas de SOA. Tous les centres ont a disposition tous les medicaments necessaires en cas d’urgences. La plupart des centres ont a disposition une dieteticienne (72 %), mais pas toujours une psychologue (28 %). Dans 88 % des cas, de protocoles d’induction de tolerance peuvent etre mis en place (surtout pour lait, œuf, arachide, ble). Conclusion Il y a de grandes differences parmi les centres, surtout en ce qui concerne les reactions de type retardees. Des recommandations nationales et internationales pourraient aider a standardiser les TPO alimentaires.

Subjects

Subjects :
Immunology and Allergy

Details

ISSN :
18770320
Volume :
58
Database :
OpenAIRE
Journal :
Revue Française d'Allergologie
Accession number :
edsair.doi...........7d8ad65d29e94ade0642a9689939e893
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.008