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Évaluation de la qualité et de la pertinence des prescriptions de nutrition parentérale en oncologie médicale au sein du centre de lutte contre le cancer de Nantes au cours des années 2015 et 2016
- Source :
- Nutrition Clinique et Métabolisme. 33:47-48
- Publication Year :
- 2019
- Publisher :
- Elsevier BV, 2019.
-
Abstract
- Discipline Clinique. Introduction et but de l’etude La nutrition parenterale (NP) necessite un encadrement strict, du fait de ses possibles complications. La SNFEP a propose en 2012 une grille d’evaluation des pratiques professionnelles a ce sujet. L’objectif de l’etude est d’evaluer la pertinence et la qualite des prescriptions de nutrition parenterale en hospitalisation d’oncologie medicale a l’Institut de cancerologie de l’Ouest–site Rene-Gauducheau (CRG) a Nantes. Materiel et methodes L’ensemble des prescriptions de nutrition parenterale realisees entre le 01/01/15 et le 31/12/16 en hospitalisation d’oncologie medicale a ete analyse retrospectivement. L’evaluation portait sur l’indication, le bilan pre-therapeutique, les modalites d’administration et la surveillance du traitement. Resultats et analyse statistique Parmi les quatre-vingt-deux dossiers analyses (78 patients), 40 etaient des hommes (48,8 %) et 42 des femmes (51,2 %). Leur âge median etait de 62,1 ans (36–85 ans). Les localisations primitives du cancer les plus representees sont ovaire (17 patients, 20,7 %), estomac et œsophage (16 patients, 19,5 %), digestif bas (10 patients, 12,2 %) et pancreas, poumon et sein (7 patients pour chaque localisation, 8,5 %). Le Performans status de l’OMS etait a 0 ou 1 pour 22 patients (26,8 %), a 2 pour 28 patients (34,1 %), a 3 pour 23 patients (28,1 %) et a 4 pour 4 patients (5 %). L’IMC moyen etait de 21,7 et median de 21,6 (amplitude de 13,7 a 34,1). Parmi ces 82 patients, la prise en charge palliative active concernait 75 patients (91,4 %), et les problematiques digestives representaient la premiere cause d’hospitalisation (53,7 %). Le tube digestif etait fonctionnel chez 11 patients (13,4 %), la nutrition enterale a ete testee dans un premier temps pour 8 d’entre eux, mais relayee par une nutrition parenterale du fait d’une complication. L’indication etait pertinente pour 96,3 % des patients. La duree entre la prescription initiale et la date de deces etait de 66 jours en mediane (amplitude 7 a 491 jours). Le deces survenait dans les 90 jours apres la prescription pour 49 patients (59,8 %). La NP a dure moins de 7 jours pour 10 patients. La duree mediane de NP etait de 18 jours. Le motif d’arret le plus frequent etait l’arret des soins. L’evaluation nutritionnelle etait complete (IMC, poids a 1 et 6 mois) pour 68,3 % des patients, et le bilan pre-therapeutique pour 50 %. Les apports etaient conformes aux recommandations (1,2 a 1,5 g/kg/jour de proteines et 30 a 35 kcal/kg/j) pour seulement 3 des 41 patients en NP exclusive. La surveillance clinico-biologique etait insuffisante pour 90,1 % des patients, principalement du fait d’une frequence insuffisante des bilans biologiques et du poids. Aucun des patients en NP n’a beneficie d’une consultation avec un medecin nutritionniste alors que 5 patients ont recu plus de 3 mois de NP. Conclusion Nos resultats, meilleurs qu’au CRG en 2009 et que dans d’autres centres, restent insuffisants, en particulier concernant le suivi clinico-biologique. La mise en place d’une consultation de surveillance dediee semble indispensable.
- Subjects :
- Nutrition and Dietetics
Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Internal Medicine
Subjects
Details
- ISSN :
- 09850562
- Volume :
- 33
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Nutrition Clinique et Métabolisme
- Accession number :
- edsair.doi...........456f6085d80b3c6d00879d3beff1a570
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.nupar.2019.01.305