Série nantaise de 30 patients traités par radiothérapie en conditions stéréotaxiques au NovalisTM pour un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules de stade 1

Objectifs La radiotherapie en conditions stereotaxiques pulmonaire s’est imposee par ses bons resultats en termes de controle local et de tolerance comme nouveau standard therapeutique chez les patients atteints d’un carcinome bronchique non a petites cellules de stade 1 inoperables ou refusant la chirurgie. Notre etude avait pour objectif d’efficacite et la tolerance des 30 premiers traitements delivres dans le centre Rene-Gauducheau depuis 2011. Patients et methodes Trente patients ont ete traites en 3 ans et demi, tous atteints d’un cancer classe T1 ou T2N0M0, avec un accelerateur Novalis™, apres insertion d’un repere fiduciel et une scanographie dosimetrique (quadridimensionnelle en respiration libre ou en apnee expiratoire). Le protocole d’irradiation comprenait principalement quatre seances de 12 Gy prescrits sur l’isodose peripherique. Resultats L’âge moyen des patients etait de 71 ans, 23 cancers etaient de stade Ia (T1N0M0) et sept de stade Ib ou IIa (T2N0M0). La dose delivree a 50 % (D50) du volume tumoral macroscopique (GTV) etait en moyenne de 62,4 Gy. Le volume tumoral macroscopique moyen etait de 9 cm3, le volume cible previsionnel (PTV) de 33,9 cm3, avec des marges de 3 a 9 mm. Le suivi median etait de 15,2 mois. Trois patients ont ete atteints d’une pneumopathie radique aigue de grade 3 (10 %). La scanographie a montre a 3 mois 13 lesions stables, 15 en reponse partielle, deux en reponse complete et aucune en progression. Le taux de controle local etait de 100 % au cours du suivi. La probabilite de survie globale etait de 89,7 % apres un suivi median de 24mois. En revanche, trois patients ont ete atteints d’une evolution metastatique. Conclusion L’analyse des resultats obtenus dans notre etude confirme la faisabilite et l’interet d’une telle technique, transformant des indications palliatives en traitement curatif. Les etudes a venir diront si cette technique peut s’inscrire comme traitement de premiere intention chez tous les patients atteints d’un carcinome bronchique non a petites cellules de stade 1.