Back to Search Start Over

Modalité de prise en charge thérapeutique de 1428 sujets atteints de maladie de Verneuil : étude EpiVer

Authors :
N. Sultan
C. Jacobzone
E. Tisserand
T. Bravard
Elisa Cinotti
T. Boyé
Z. Reguiai
J.-L. Perrot
RésoVerneuil
Eric Esteve
Aude Nassif
Ab. Duval-Modeste
Source :
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie. 145:S348-S349
Publication Year :
2018
Publisher :
Elsevier BV, 2018.

Abstract

Introduction Dans le cadre de ResoVerneuil, nous avons cherche a caracteriser les modalites de prise en charge de nos patients atteints de maladie de Verneuil (MdV). Ces donnees sont issues de l’enquete Epiver, etude multicentrique ville–hopital et l’une des plus importantes series mondiales non extraite de bases de donnees d’assurance de sante et dont le diagnostic a ete pose par des experts. Materiel et methodes De mars 2016 a decembre 2017 les membres de ResoVerneuil ont enregistre de maniere anonyme les donnees de l’examen standardise de leurs patients atteints de MdV. Il s’agissait d’un recueil de declarations spontanees des malades. Resultats (1) Antibiotherapie : 76,75 % dont cures multiples 49,37 %, monotherapie 68,77 %, bitherapie 28,99 %, tritherapie 4,97 %. Les cures duraient en moyenne 3,46 mois avec un quartile superieur a 3 mois. (2) Chirurgie : incision 59,31 %, exerese 41,6 %. Le nombre moyen d’incisions etait de 3 avec un quartile superieur a 3. Le nombre moyen d’exerese etait de 1,02 avec un quartile superieur a 1. (3) Divers : sels de zinc : 19,12 %, isotretinoine : 9,59 %, laser epilatoire : 5,18 %, Medecine douce : 4,97 %, toxine botulinique : 0,14 %. Discussion Pour une affection chronique on peut etre surpris du nombre limite de procedures therapeutiques realisees. Vingt-cinq pour cent des patients n’ont jamais recu d’antibiotherapie et moins de la moitie a eu des cures iteratives. Quarante pour cent n’ont pas eu de traitement chirurgical alors que la chirurgie est a ce jour le seul traitement potentiellement curatif. On se doit donc d’evoquer une sous declaration des modalites de prise en charge par les malades, une prise en charge medico-chirurgicale insuffisantes, une lassitude et un sentiment d’impuissance de nos patients voire peut-etre des medecins. Ces hypotheses n’etant pas exclusives les unes des autres. Conclusion Si le traitement de la MdV n’est pas parfaitement codifie et les traitements non pleinement satisfaisants des propositions de schematisation, notamment europeennes, de la prise en charge de la MdV ont ete publiees ; elles meriteraient probablement d’etre plus largement diffusees pour etre mieux appliquees.

Subjects

Subjects :
Dermatology

Details

ISSN :
01519638
Volume :
145
Database :
OpenAIRE
Journal :
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie
Accession number :
edsair.doi...........1249a46b6c6edb237a9fcaeec59e7316