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Faibles concentrations cellulaires du lait et sensibilité aux mammites des ruminants laitiers

Authors :
Rainard, Pascal
Foucras, Gilles
Boichard, Didier
Rupp, Rachel
Infectiologie et Santé Publique (UMR ISP)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Tours (UT)
Interactions hôtes-agents pathogènes [Toulouse] (IHAP)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT)
Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP)
Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP)
Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées
Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech
Génétique Physiologie et Systèmes d'Elevage (GenPhySE )
École nationale supérieure agronomique de Toulouse [ENSAT]-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Tours
Source :
INRAE Productions Animales, INRAE Productions Animales, INRAE, 2018, 31 (4), pp.365-376. ⟨10.20870/productions-animales.2018.31.4.2393⟩
Publication Year :
2018
Publisher :
HAL CCSD, 2018.

Abstract

National audience; The concentration of milk cells, or Somatic Cell Count (SCC), is an indirect indicator of mammary infection, which is widely used in the epidemiology of mastitis. It is also a predictor of intra-mammary infection susceptibility used for selection of dairy ruminants resistant to mastitis. Owing to the role attributed to milk cells in the immune protection against mastitis, the selection of animals with very low SCC has given rise to doubts and criticism, fearing that selection would lead to an increased susceptibility to mastitis. Epidemiological surveys have yielded apparently contradictory results, which did not settle this issue. Nevertheless, by taking into account the immunobiology of the mammary gland, along with the results of recent studies on SCC-based divergent selection of dairy animals, it is possible to give a definite answer to the question "Should we avoid selecting dairy animals with very low SCC?" It clearly appears that selection does not reduce the baseline SCC of uninfected healthy glands and does not weaken the capacity of the mammary gland to defend itself against infections.; La concentration en cellules du lait (CCS) est un indicateur indirect d’une infection mammaire très utilisé en épidémiologie, mais aussi un prédicteur de la sensibilité aux infections mammaires utile pour la sélection génétique d’animaux plus résistants aux mammites. En raison du rôle de protection immunitaire attribué aux cellules du lait, des réserves sont émises à l’encontre de la sélection d’animaux dont le lait serait pauvre en cellules, ce qui entrainerait une sensibilité accrue aux mammites. Des enquêtes épidémiologiques apparemment contradictoires n’ont pas permis de lever ces réticences. Cependant, une analyse critique des connaissances sur l’immunité mammaire et des études récentes réalisées sur des animaux issus d’une sélection divergente sur les valeurs génétiques du caractère « Cellules » permettent de répondre à la question « Faut-il éviter de sélectionner des animaux laitiers dont les CCS sont très faibles ? ». Il apparaît clairement qu’en l’absence d’infection, les valeurs de CCS sont physiologiquement très faibles et ne sont pas modifiées par la sélection, qui ne réduit pas non plus la capacité de la mamelle à se défendre contre les infections.

Details

Language :
French
ISSN :
2273774X and 22737766
Database :
OpenAIRE
Journal :
INRAE Productions Animales, INRAE Productions Animales, INRAE, 2018, 31 (4), pp.365-376. ⟨10.20870/productions-animales.2018.31.4.2393⟩
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..e77e493c0648e609732372400246c739