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Nouvelles stratégies pour la datation directe de biominéraux archéologiques par U-Th : Apport de l’imagerie isotopique par LA-fs HR-ICP-MS

Authors :
Galy, Asmodée
Martin, Loïc
Claverie, Fanny
Barbotin, Gaëlle
Edwige, Pons-Branchu
Pécheyran, Christophe
Tribolo, Chantal
Mercier, Norbert
IRAMAT-Centre de recherche en physique appliquée à l’archéologie (IRAMAT-CRP2A)
Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT)
Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l'environnement et les materiaux (IPREM)
Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement [Gif-sur-Yvette] (LSCE)
Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)
Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)
Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
SFIF 2019, SFIF 2019, Nov 2019, Orsay, France
Publication Year :
2019
Publisher :
HAL CCSD, 2019.

Abstract

International audience; Les datations U-Th (méthode radiométrique), bien que théorisées depuis les années 1950 etlargement employées en géologie, ne sont encore que très peu appliquées en archéologie.Alors qu’une large gamme de matériaux archéologiques est en principe datable par cette méthode(coquilles, dents, dépôts calcitiques etc), son application fait aujourd’hui face à trois limitationsmajeures. La première est que le protocole actuel requiert une grande quantité de matière(plusieurs dizaines de mg) - quantité souvent indisponible pour ces échantillons petits et uniques. Ladifficulté est alors de rendre compte des potentielles incorporations et/ou départs en radioéléments,ces matériaux se présentant fréquemment comme des systèmes ouverts. Enfin, les limites dedétection des instruments aujourd’hui dédiés aux datations U-Th ne permettent pas l’étude dematériaux ne contenant que des traces voire ultra-traces d’uranium.Le protocole présenté ici a été développé pour lever ces verrous technologiques, tirant parti desavantages offerts par le couplage d’un laser UV femtoseconde à haute cadence de tir et d’unspectromètre de masse haute résolution. Les mesures isotopiques directes des ultra-traces (quelquesatogrammes) d’uranium et de thorium permettent de réaliser des cartographies isotopiques, icisur des échantillons de nature diverses issus de sites préhistoriques clés dans l’évolution humaine.Ainsi, des datations U-Th peuvent être réalisées, directement à partir de ces images, de manièrerapide (quelques heures), et ce grâce à des quantités infimes de matières (100 à 1000 fois moinsque pour les protocoles couramment utilisés), le tout en rendant compte de la distribution spatialede ces isotopes au sein du matériau, à l’échelle de quelques micromètres seulement. Dès lors, leprotocole de datation U-Th que nous avons développé ici permet d’appréhender les datations parles séries de l’uranium d’une nouvelle manière, sur une grande quantité d’échantillons négligésou rejetés jusqu’à présent.

Details

Language :
English
Database :
OpenAIRE
Journal :
SFIF 2019, SFIF 2019, Nov 2019, Orsay, France
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..de3d3b054feb5572886ed989a75e35b8