Évaluation de la connaissance des futurs professionnels médicaux, de la pharmacie et infirmiers sur le dépistage des violences faites aux femmes : étude réalisée à l’université Clermont Auvergne

Background: In France, an estimation of 213,000 women are victims of violence at the hands of their partner. The consequences of this violence are harmful both physically, psychologically, and obstetrically. Pregnancy is a trigger in 40 % of cases in pregnant women abused by their partner. Therefore, perinatal health professionals have a major role in screening and referral for these women, since almost a quarter of women victims of violence first confide in a health professional.Study design: The main objective of this study was to evaluate the knowledge of medical, midwife, dental surgery, pharmacy and nursing students on the screening of violence against women. For this, a quest was sent to them.Results: The results show that the students generally have a good knowledge of violence against women with an average of 8,4 out of 14. However, the recommendations for systematic screening as well as the legal aspects of treatment remain poorly understood. We note that the students who received training on violence had higher knowledge score than the other.Discussion: An effort in the training of these future professionals remains to be provided. This would make it possible to democratized systematic screening, better guidance and care for women. It’s important to consolidate the knowledge of professionals on the subject as well as to provide them with the tools adapted and specific to their profession.; Introduction : En France, on estime que 213 000 femmes sont victimes de violences de la part de leur partenaire. Les conséquences de ces violences sont néfastes aussi bien sur le plan physique, psychologique que sur l’aspect obstétrical. La grossesse est un facteur déclenchant dans 40 % des cas, chez les femmes enceintes violentées par leur partenaire. Les professionnels de santé de la périnatalité ont donc un rôle majeur de dépistage et d’orientation pour ces femmes, puisque que près d’un quart des femmes victimes de violences se confient en premier lieu à un professionnel de santé.Matériel et méthode : Cette étude avait comme objectif principal d’évaluer la connaissance des étudiants des trois professions médicales, de la pharmacie et infirmiers sur le dépistage des violences faites aux femmes. Pour cela un questionnaire leurs a été envoyé.Résultats : Les résultats montre que les étudiants ont globalement de bonnes connaissances sur les violences faites aux femmes avec une moyenne de 8,4 sur 14. Les recommandations du dépistage systématique ainsi que les aspects légaux de prise en charge restent cependant mal connues. On remarque que les étudiants ayant reçu une formation sur les violences avaient un score de connaissance plus élevé que les autres.Discussion : Un effort dans la formation de ces futurs professionnels reste encore à fournir. Cela permettrait de démocratiser le dépistage systématique, une meilleure orientation et prise en charges des femmes. Il est important de consolider les acquis des professionnels sur le sujet ainsi que de leur apporter les outils adaptés et spécifiques à leur profession.