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L'Inspection du travail au féminin
- Source :
- Les politiques du travail (1906-2006). Acteurs, institutions, réseaux, Alain Chatriot, Odile Join-Lambert, Vincent Viet. Les politiques du travail (1906-2006). Acteurs, institutions, réseaux, Presses univesitaires de Rennes, pp.77-88, 2008
- Publication Year :
- 2008
- Publisher :
- HAL CCSD, 2008.
-
Abstract
- A 1892 law, which leads to the professionalization of the Labor Inspection — the requirement for a national recruitment examination, and the payment of salaries for labor inspectors by the Ministry — does not establish the same careers for male and female inspectors. While equal pay is agreed upon (which is not the case in the educational system), the areas of work are different; only male inspectors may visit workshops where there is a majority men and/or machines, and it isn't until 1932 that a technical component is added to the national recruitment examinations given to women candidates. In 1946, with the adoption of the legal code governing the Civil Service in France, and especially in 1974, when women were granted equal opportunity in national recruitment examinations for civil service employees, the movement toward equality is put in motion. It isn't until 1974 that their careers start to be comparable to those of their male colleagues. Women labor inspectors are representative of the evolution of the labor market: from separation to integration. At first, there is a distinction between male and female tasks: women are only given access to a certain part of the career, because of their « nature ». However, this opposition eventually fades and women are given complete access and rights to the same careers as men, even though access to positions within hierarchies is not automatic, due to the invisible « glass ceiling ».<br />La loi de 1892 qui scelle la professionnalisation de l'Inspection du travail — avec un concours de recrutement national, la rémunération des inspecteurs et inspectrices par le Ministère — n'organise pas exactement le même métier pour les Inspecteurs que pour les Inspectrices. Si la rémunération est convenue identique (ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement), par contre les lieux d'exercice diffèrent. Par ailleurs, les femmes sont, par le texte de la loi de 1892, exclues de la promotion, puisque seuls les Inspecteurs peuvent accéder au grade d'Inspecteur divisionnaire, c'est-à-dire celui de la responsabilité et du commandement sur les autres. À partir de 1946, avec la mise en place du Statut de la fonction publique et surtout de 1974, avec la mixité des concours de recrutements des fonctionnaires, des mutations égalitaires s'organisent. Ces Inspectrices du Travail sont des fonctionnaires dont les mutations du statut sont une illustration de l'évolution du marché du travail de la partition vers la mixité. Dans un premier temps sont dissociées les tâches masculines et féminines : les femmes n'ont accès qu'à une partie du métier, au motif de leur « nature ». Dans un deuxième temps, les résistances s'estompent et elles ont accès au plein exercice, même si l'accès au sommet des hiérarchies reste différé, puisqu'elles se heurtent à un invisible « plafond de verre ».
- Subjects :
- ladies inspectors
gender inequality
civil servants
20th century
civil servants status
fonctionnaires
statut de la fonction publique
women at work
histoire du travail
histoire sociale
social history
genre
inspectrices du travail
[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History
droit du travail
inégalités hommes/femmes
20e siècle
[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History
laws
Subjects
Details
- Language :
- French
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Les politiques du travail (1906-2006). Acteurs, institutions, réseaux, Alain Chatriot, Odile Join-Lambert, Vincent Viet. Les politiques du travail (1906-2006). Acteurs, institutions, réseaux, Presses univesitaires de Rennes, pp.77-88, 2008
- Accession number :
- edsair.dedup.wf.001..c1e189810f6dbcee801b6c2784001354