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Estimation de la surmortalité observée et attendue au cours de la vague de chaleur du mois de juillet 2006

Authors :
Fouillet, Anne
Rey, Grégoire
Jougla, Eric
Hémon, Denis
Recherches épidémiologiques et statistiques sur l'environnement et la santé.
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc)
Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
ORANGE, Colette
Source :
[Rapport de recherche] Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM). 2006, 71 p., graphiques, tableaux
Publication Year :
2006
Publisher :
HAL CCSD, 2006.

Abstract

Au cours du mois de juillet 2006, une vague de chaleur a touché une grande partie de la Francemétropolitaine durant 18 jours entre le 11 et le 28 juillet. Selon Météo-France, elle se situe au deuxième rangdes vagues de chaleur les plus sévères observées en France depuis 1950, après la vague d’août 2003. Lacanicule de 2006 dépasse en durée celle de 2003, mais est en revanche moins intense et moins étenduegéographiquement.A la suite de la vague de chaleur d’août 2003, des mesures de prévention des risques liés aux chaleurs estivalesexcessives et un système de surveillance et d’alerte des vagues de chaleur par l’Institut de Veille Sanitaire encollaboration avec Météo-France ont été mis en place depuis l’été 2004 afin de réduire la vulnérabilité de lapopulation aux températures extrêmes en été.Dans ce contexte, le présent rapport a pour objet :- de vérifier si le lien entre chaleur et mortalité observé de 1975 à 2003 rendait également bien compte desobservations sur la période 2004-2006, en comparant les nombres quotidiens de décès observés pendant lesétés 2004 à 2006 et les estimations des nombres attendus de décès élaborées à partir de la modélisation desobservations 1975-2003,- de quantifier plus spécifiquement la surmortalité que l’on aurait pu observer en juillet 2006, si le lien entre latempérature et la mortalité avait été identique à celui observé sur la période 1975-2003 et de comparer cettesurmortalité attendue à la surmortalité effectivement observée.Un modèle mettant en relation les fluctuations quotidiennes de la mortalité et celles des températures surles quatre mois d’été de juin à septembre, a été établi sur une période de 28 ans de 1975 à 2002. Il permetde fournir une mesure quantitative du nombre de décès attendu un jour donné, compte tenu des températuresobservées ce jour et les 10 jours précédents. Le niveau moyen de la mortalité de chaque été est ajusté sur celuides mois qui précèdent l’été et dont la mortalité est stable d’une année sur l’autre. Ce modèle permet de prédirele ratio de mortalité un jour donné à partir des températures observées ce jour et les 10 précédents avec unecorrélation linéaire r = + 0,88 avec les ratios quotidiens de décès observés. Il explique 76% de la variabilité extrapoissonniennedes taux de mortalité quotidiens observés au cours des 28 étés de 1975 à 2002 et permet deprédire de façon satisfaisante les observations de l’été 2003 (...)

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
[Rapport de recherche] Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM). 2006, 71 p., graphiques, tableaux
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..a74002996976102691cf76b31e0598f7