Ecology of the young stages of allis shad Alosa alosa - First investigation on habitats colonized before downstream migration

The development of a management tool for the population of allis shad Alosa alosa of the Garonne - Dordogne rivers basin is handicapped by the lack of knowledge on the biology of the young stages. This study aims to bring information on this freshwater stage, based on an experimental approach. These results are then used to define sampling campaigns of the larvae and juvenile before the downstream migration. From hatching, the larvae have a pelagic activity, with a positive phototaxy marked until 3 days old. Until 16 days old the larvae are mainly located near the surface. From Day 20 they colonize the water colomn preferentially. On the spawning ground of Picquecos the estimate of embryonic mortality rises to 99,5 %. On the Aulne river, only fishing at the surface was the only way to capture larvae, with a strong majority of the catches close to the banks. This first study on the becoming of larvae after hatching leads us to advance the assumption that they quickly leave the incubation area to drift passively and reach more sheltered zones, close to the banks.
La mise au point d'un outil de gestion de la population d'alose Alosa alosa du basin Garonne - Dordogne est handicapée par le manque de connaissance sur la biologie des jeunes stades. Cette étude a pour objectif d'apporter des informations sur cette écophase, en se fondant sur une approche expérimentale, dont les acquis sont utilisés pour définir des campagnes d'échantillonnage en milieu naturel des larves et alosons avant la dévalaison. Dès l'éclosion, les larves ont une activité pélagique, avec une phototaxie positive marquée jusqu'au 3ème jour. Jusqu'à 16ème jour les larves sont majoritairement inféodées à la zone surface. A partir du 20ème jour elles colonisent préférentiellement la tranche d'eau intermédiaire. Sur la frayère de Picquecos l'estimation de la mortalité embryonnaire s'élève à 99,5 %. Sur l'Aulne, seules les pêches en surface ont permis de capturer des larves, avec une forte majorité des captures près des berges. Cette première étude sur le devenir des larves après l'éclosion permet d'avancer l'hypothèse qu'elles quittent rapidement le lieu d'incubation pour dériver passivement et gagner des zones plus abritées, près des berges.