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Prévenir et réduire les risques de sélection de résistances : de la théorie à la pratique, des pistes pour améliorer la durabilité des PPP
- Source :
- Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Feb 2015, Dijon, France. Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, 42 p., 2015, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Feb 2015, Dijon, France. 42 p, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Mar 2017, Bordeaux, France. 49 p, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Mar 2017, Bordeaux, France. Comptes-rendus des Journées d’Échanges sur les Résistances aux Produits de Protection des Plantes 2017 49 p., 2017, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Réseau de Réflexion et de Recherche sur les Résistances aux Pesticides (R4P). FRA., Mar 2017, Bordeaux, France. 49 p
- Publication Year :
- 2015
- Publisher :
- HAL CCSD, 2015.
-
Abstract
- SPEPôle GEAPSICT2communication orale invitée, résumé; La résistance est le résultat inéluctable de la sélection exercée par les PPP sur les populations de bio-agresseurs. On ne peut pas empêcher une résistance d’évoluer, mais on peut retarder substantiellement son évolution en mettant en place des stratégies appropriées avant (prévention) et après (gestion) la détection des premiers individus résistants. Le point-clef à retenir pour cela est que plus le contrôle d’un bio-agresseur est basé sur une chimie peu diversifiée, plus le risque de sélectionner rapidement une résistance est élevé. Un exemple type de ce qu’il ne faut pas faire est de contrôler un bio-agresseur présent sur de grandes surfaces en utilisant exclusivement des PPP ayant un même mode d’action, voire un seul PPP. Cette stratégie peut fonctionner à court terme, mais à moyen et long terme, elle est extrêmement risquée du point de vue de la sélection des résistances. Pour limiter le risque de sélection de résistances, il faut une stratégie de contrôle des bio-agresseurs qui soit diversifiée et efficace. Ceci implique de limiter le plus possible la prolifération des bio-agresseurs en utilisant une diversité de moyens (chimiques et non chimiques) dont la combinaison soit la plus efficace possible : rotations culturales (quand c’est possible), prophylaxie (destruction des sources d’inoculum ou des formes hivernantes...), et mise en oeuvre de toute pratique de contrôle non chimique efficace et acceptable dans un système de production donné. L’emploi des PPP ne devrait idéalement se faire qu’après la mise en oeuvre de ces moyens, pour « finir le travail » : l’idée est de réduire le risque de sélection de résistances en réduisant l’infestation sur laquelle on applique un PPP. Et bien entendu, il faut aussi diversifier à la fois dans l’espace et dans le temps la partie chimique du contrôle : alterner les modes d’action, et/ou utiliser des mélanges contenant des substances ayant des modes d’action différents, tout en se plaçant dans des conditions d’application qui permettront une efficacité maximale de l’application. La dose appliquée (pleine ou réduite) peut également fortement influencer l’évolution de la résistance. Au vu de la facilité d’emploi des PPP (« un pt’it coup de pulvé, et c’est plié »), ces recommandations peuvent sembler contraignantes. À court terme, il semble logique de privilégier la simplicité dans le contrôle des bio-agresseurs. Mais le contrôle des bio-agresseurs ne peut se raisonner que dans la durée, collectivement, et en considérant l’efficacité des PPP comme un bien commun. En cas de généralisation de la résistance, et sans efficacité pratique résiduelle du PPP concerné, il est souvent inutile de continuer à utiliser le PPP concerné. Le contrôle du bio-agresseur résistant devra être recherché par d’autres méthodes, chimiques ou non. Une fois la résistance établie, mettre en place des mesures de gestion est en général bien plus contraignant, moins efficace, voire plus coûteux, qu’utiliser une stratégie de prévention des résistances, surtout dans le contexte actuel de réduction de l’utilisation des intrants chimiques et de manque de nouveaux modes d’action.
Details
- Language :
- French
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Feb 2015, Dijon, France. Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, 42 p., 2015, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes JER 2015, Feb 2015, Dijon, France. 42 p, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Mar 2017, Bordeaux, France. 49 p, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Mar 2017, Bordeaux, France. Comptes-rendus des Journées d’Échanges sur les Résistances aux Produits de Protection des Plantes 2017 49 p., 2017, Journées d’Échanges sur les Résistances aux produits de protection des plantes 2017, Réseau de Réflexion et de Recherche sur les Résistances aux Pesticides (R4P). FRA., Mar 2017, Bordeaux, France. 49 p
- Accession number :
- edsair.dedup.wf.001..8d3f2ee94a610cabbd6d9bddb6beab7d