Mécanismes comportementaux et neurobiologiques de l’établissement des préférences et aversions alimentaires chez le porc : Applications en nutrition et santé animale et humaine

Les porcs sont soumis à des stress lors de périodes sensibles, telles que le sevrage, ou la phase peripartum, susceptibles de réduire leur comportement alimentaire. Améliorer l’acceptabilité du nouvel aliment par des composés sensoriels fonctionnels peut être un moyen de moduler l’appétit et la prise alimentaire, et les préférences, et ainsi contrecarrer le développement d’un comportement de néophobie voire d’aversions alimentaires lors des transitions alimentaires chez l’animal d’élevage ou chez l’humain liées des chimio ou radiothérapies, ou l’hospitalisation des sujets âgés. Les mécanismes comportementaux et cérébraux sous-tendant la modulation hédonique de la prise alimentaire chez le porc juvénile a été étudié sur la base de paradigmes de préférences et aversions alimentaires conditionnées, combinant les méthodes éthologiques du conditionnement et des choix alimentaires, à des techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle.