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Hauts-de-France, Saint-Omer, rue du Saint-Sépulcre : rapport de fouilles

Authors :
Cercy, Christine
Nedeljkovic, Marie-Hélène
Fronteau, Gilles
Clavel, Benoît
Barme, Maude
VINCENT, Vaiana
Gardais, Corinne
Doyen, Jean-Marc
Créteur, Yves
Populaire, Cécilia
Canonne, Marc
Decoupigny, Virginie
Duprat, Christelle
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Archéozoologie, archéobotanique : sociétés, pratiques et environnements (AASPE)
Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Oise (CRAVO)
Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)
Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM)
Université de Caen Normandie (UNICAEN)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Histoire Archéologie Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 (HALMA)
Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)
Inrap Hauts-de-France
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 (HALMA)
Source :
[Rapport de recherche] Inrap Hauts-de-France. 2019
Publication Year :
2019
Publisher :
HAL CCSD, 2019.

Abstract

Les premiers témoins de l’occupation du site et l’organisation du parcellaire remontent au XIIIe siècle, et sont axés sur la rue du Saint-Sépulcre. Les constructions se densifient aux XIVe – XVe siècles : au moins six ensembles bâtis ont pu être identifiés. Les habitations médiévales occupent l’intégralité de la zone fouillée, gagnant le cœur d’îlot. Au centre de l’emprise, une construction prestigieuse, comprenant deux caves voûtées communiquant entre elles, représente une superficie totale de 140 m². II s’agit de l’unique exemple de caves médiévales dans ce secteur, attribuées pour l’instant au XIVe siècle. Cette demeure voisine des bâtisses plus modestes, sur solins et sablières. Dès le XVIe siècle, les bâtiments se resserrent sur le front de rue, et, vers la fin de la période, les caves se multiplient. L’arrière des parcelles est alors transformé en cours ou en jardins, et contient des puits, des latrines, des fosses dépotoirs. Au milieu du XVIIIe siècle, le terrain ne contient plus que deux propriétés : celle de Mme de Fiennes, comprenant le bâtiment sur cave du XIVe siècle, et celle de Jacques Cadart, cabaretier, à l’angle de la rue des Corroyeurs. La trame parcellaire a perduré, sans changements majeurs, jusqu’à nos jours.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
[Rapport de recherche] Inrap Hauts-de-France. 2019
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..7327c7c390d305fa8e325225feef2f6f