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Les effets macroéconomiques des politiques de transition énergétique sur le long terme en France (horizon 2035)

Authors :
Corbier, Darius
Laboratoire d'Economie de Dauphine (LEDa)
Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Paris Dauphine-PSL
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Université Paris sciences et lettres
Frédéric Gonand
Source :
Economies et finances. Université Paris sciences et lettres, 2021. Français. ⟨NNT : 2021UPSLD010⟩
Publication Year :
2021
Publisher :
HAL CCSD, 2021.

Abstract

I model different macroeconomic transmission channels of the energy transition in two official scenarios on the French energy system, according to different evolutions of energy prices and information structures of private agents. A hybrid model combines a dynamic GE model and an optimization model of the electricity production system. It simulates households under liquidity constraints, the energy services produced by households' durable goods, different energy price scenarios, the effects of a carbon tax, and two information structures depending on whether or not the agents anticipate the future. The results suggest the importance of the price effect on energy consumption (rather than a rise in investments to decarbonize the electricity mix), the role played by investments in durable goods, and the differences in behavior between Ricardian and non-Ricardian households. The effects of the carbon tax vary according to the price of non-electric energy; if redistributed, it does not harm household welfare in the model. If agents anticipate the future, decarbonization is favored without weighing significantly on growth. To achieve carbon neutrality, more efforts in energy efficiency and in transfers of use seem necessary.; La thèse modélise différents canaux macroéconomiques de transmission de la transition énergétique dans deux scénarios officiels sur le système énergétique français, selon différentes évolutions du prix des énergies et structures d’information des agents privés. Un modèle hybride associe un modèle en équilibre général dynamique et un modèle d’optimisation du système de production d’électricité. Il modélise notamment des ménages sous contraintes de liquidité, les services énergétiques produits par les biens durables des ménages, différents scénarios du prix des énergies, les effets d’une taxe carbone, et deux structures d’information selon que les agents anticipent ou non parfaitement le futur. Les résultats suggèrent l’importance de l’effet prix sur la consommation d’énergie par les agents (plutôt que l’augmentation des investissements de décarbonation du mix électrique), le rôle joué par les investissements dans les biens durables et en capital, les différences de comportement entre ménages ricardiens et non ricardiens. Les effets de la fiscalité carbone varient selon l’évolution du prix de l’énergie non-électrique ; si ses recettes sont redistribuées, elle ne lèse par forcément le bien-être des ménages dans le modèle. Si les agents anticipent le futur, la décarbonation est favorisée sans peser significativement sur la croissance. Pour atteindre la neutralité carbone, davantage d’efforts d’efficacité énergétique et en matière de transferts d’usage semblent nécessaires.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Economies et finances. Université Paris sciences et lettres, 2021. Français. ⟨NNT : 2021UPSLD010⟩
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..59eca81c6ecbc837a7fb60ad729ba36a