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Les locutions françaises en 'sous' : constructions et identité sémantique

Authors :
Céline Vaguer
Danielle Leeman
Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE-ERSS)
École Pratique des Hautes Études (EPHE)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)
Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations (ICAR)
École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-INRP-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Louis de Saussure & Alain Rihs
École pratique des hautes études (EPHE)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-INRP-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
VAGUER, Céline
Source :
Études de sémantique et pragmatique françaises, Langue française en contextes, Langue française en contextes, Sep 2009, Neuchâtel, Suisse. pp.311-334, HAL
Publication Year :
2009
Publisher :
HAL CCSD, 2009.

Abstract

Communication au Colloque de l'AFLS "Langue française en contextes", Neuchâtel (3-5 septembre 2009), Suisse.; International audience; A en croire les attestations fournies par le Grand Larousse de la Langue Française, si la préposition "sous" est étymologiquement d'ordre spatial, c'est l'acception notionnelle de "dépendance" ou "subordination" qui vient ensuite, et finalement le sens temporel. En ce qui concerne les locutions, elles n'exploitent pas forcément le sens "premier", spatial, ni même le sens temporel, qui lui succéderait dans l'évolution linguistique: une vue globale du corpus rassemblé par J. Dubois et F. Dubois-Charlier (2004) montre que pour les locutions en "sous" c'est au contraire la notion de "dépendance", de "subordination" qui est d'abord exploitée. Dans la mesure où ce trait peut apparaître également dans les emplois spatiaux de "sens propre" ou dans les emplois temporels, on est en droit de se demander si là n'est pas l'identité fondamentale de "sous". Notre analyse révèle que, si la construction "libre" est la norme et le sens spatial prototypique, alors la locution constitue une marque (codée comme telle dans le système, de par ses propriétés formelles) d'expression du notionnel.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Études de sémantique et pragmatique françaises, Langue française en contextes, Langue française en contextes, Sep 2009, Neuchâtel, Suisse. pp.311-334, HAL
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..4869308482c9161d41aaf7368c95787f