Gestionnaire de biens archéologiques mobiliers

Dans le paysage de l’archéologie nous voyons aujourd’hui de plus en plus de gestionnaires de biens archéologiques mobiliers (Bam). Ces professionnelles – ce sont très majoritairement des femmes –, arrivées sur le terrain par divers chemins, œuvrent pour la diffusion et la conservation de la donnée scientifique. Gestion administrative, veille juridique, gestion et traitement scientifique et matériel des Bam et de la documentation associée, diffusion, formation, coordination, sont les grands axes de ce métier récent. Or, aucune formation unique n’y prépare aujourd’hui. La multitude des missions confiées aux gestionnaires de Bam, toutes autodidactes à certains égards, est un réel défi méthodologique. Face aux difficultés rencontrées, il est aujourd’hui nécessaire de repenser les fiches de poste et les formations pour améliorer la pratique et en faire profiter la discipline dans laquelle les gestionnaires évoluent : l’archéologie. In the archaeological landscape today we see more and more managers of archaeological remains. These professionals, mostly women, arrived in the field by various routes, work for dissemination and conservation. Administrative management, legal watch, scientific and material management of archaeological remains and documentation, dissemination, training, coordination are the main axes of this recent profession. No single training course prepares these professionals today, all of them self-taught in some ways. The multitude of missions entrusted to archaeological remains managers is a real methodological challenge that forces them to reinvent their daily professional practice. Faced with the difficulties encountered, it is now necessary to rethink job descriptions and training courses to improve practice and benefit from it the discipline in which archaeological remains managers operate.