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DÉTECTION DE RÉARRANGEMENTS CHROMOSOMIQUES PAR LA TECHNIQUE DE CGH ARRAY CHEZ DES PATIENTS ATTEINTS DE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE SYNDROMIQUE

Authors :
Royer, Ghislaine
Service de Génétique Médicale [CHU Necker]
CHU Necker - Enfants Malades [AP-HP]-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
École pratique des hautes études ( EPHE )
CHU Necker - Enfants Malades [AP-HP]
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)
École pratique des hautes études (EPHE)
Université Paris sciences et lettres (PSL)
Source :
Génétique humaine. 2011
Publication Year :
2011
Publisher :
HAL CCSD, 2011.

Abstract

La déficience intellectuelle (DI) se définit comme un arrêt du développement mental caractérisé pardes facultés et un niveau global de l’intelligence réduits, survenant avant l’âge de 18 ans. Elle estévaluée à l’aide de tests du comportement adaptatif et de tests cognitifs standardisés mesurant lequotient intellectuel (QI). On parle de déficience intellectuelle sévère lorsque le QI est inférieur à 50 etde déficience intellectuelle légère modérée lorsque le QI est compris entre 50 et 70. Les étiologies sontvariées et se répartissent en 20% de facteurs environnementaux et 40 % de causes génétiques connues.En effet, les anomalies chromosomiques constituent la cause génétique la plus fréquente et sontretrouvées dans 15% des patients atteints de déficience intellectuelle sévère. Cependant dans plus de40% des cas les DI restent inexpliquées. L’exploration globale du génome a connu des avancéestechnologiques considérables ces dernières années, notamment avec l’utilisation de la techniqued’hybridation génomique comparative sur micro-réseau, la CGH-array. La technique consiste àhybrider simultanément l’ADN de patients avec des milliers de sondes constituées de séquenceschoisies dans le génome humain, sur des lames de verre, avec une résolution < 1 Mb. Lesperformances de résolution des puces ne cessent d’augmenter, et avec elles les difficultésd’interprétation des résultats obtenus. En effet, on observe dans le génome humain de nombreusesvariations de séquences de l’ADN (Copy Number Variations - CNV) et Copy Number Polymorphisms- CNP) dont l’effet phénotypique n’est pas connu. L’évaluation du caractère pathogène de cesanomalies est l’objet de nombreux travaux. Les performances de la CGH-array nous ont conduits àutiliser cette technique pour l’exploration d’une cohorte de patients reçus dans le service de génétiquede l’hôpital Necker-Enfants-Malades présentant une DI syndromique et pour lesquels aucun diagnosticn’avait encore été posé. Les remaniements détectés par CGH-array ont été confirmés par FISH dans lelaboratoire de cytogénétique. Cependant, les limites de résolution de la FISH sont atteintes notammentpour les duplications adjacentes de petite taille, ce qui nous a amenés à envisager des techniquesalternatives de biologie moléculaire, PCR semi-quantitative et QMPSF.Les résultats de ce travail confirment largement l’utilité de la CGH-array dans le diagnosticdes DI syndromiques et sont concordants avec les données de la littérature, ce qui a permis aulaboratoire de cytogénétique de substituer en première intention la technique de CGH-array auCaryotype Haute Résolution et d’envisager l’abandon du caryotype standard en première intentionpour l’exploration des DI syndromiques.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Génétique humaine. 2011
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..2d6d46156877c03ac1a49a8a7d1e8164