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Une politique transnationale de l’« identité nationale » : l’invention de la catégorie des « femmes coréennes mariées à des étrangers »

Authors :
KIM, Kyung-mi
Centre de Recherches sur la Corée (CRC-CCJ)
Chine, Corée, Japon (CCJ)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Journal des anthropologues, Journal des anthropologues, Association française des anthropologues, 2007, pp.201-216. ⟨10.4000/jda.3044⟩
Publication Year :
2007
Publisher :
HAL CCSD, 2007.

Abstract

"Open Acess" sur le site de la revue; International audience; Since the mid-1990s, the discourse about « ethnic identity » for the rebuilding of a « powerful Korean nation » has made the Korean diaspora a focus of political interest. Reinforcing an ideology based on racialisation and the masculine/feminine opposition in the construction of a « national identity », the Korean governmental organisation Overseas Koreans Foundation (OKF) institutionalizes the category of « Korean women married to foreigners » in the context of a redefinition of the Korean diaspora. This article describes the way in which the OKF has pushed for the institutionalization of this new category and analyzes the basis for this action.; Depuis le milieu des années 1990 le discours sur l’« identité ethnique » pour la reconstruction d’une « nation coréenne puissante » fait converger l’intérêt politique vers la diaspora coréenne. Renforçant l’idéologie fondée sur la racialisation et l’opposition masculin/féminin dans la construction d’une « identité nationale », l’organisation gouvernementale coréenne Overseas Koreans Foundation (OKF), institutionnalise la catégorie des « femmes coréennes mariées à des étrangers » dans un contexte de redéfinition de la diaspora coréenne. Cet article décrit la manière dont l’OKF s’est déployée pour l’institutionnalisation de cette nouvelle catégorie et analyse le fondement de cette action.

Details

Language :
French
ISSN :
11560428
Database :
OpenAIRE
Journal :
Journal des anthropologues, Journal des anthropologues, Association française des anthropologues, 2007, pp.201-216. ⟨10.4000/jda.3044⟩
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..26a4d80158950f5a1476d987020512b9
Full Text :
https://doi.org/10.4000/jda.3044⟩