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Gérer les résidus de culture pour contrôler les maladies : cas du phoma du colza

Authors :
Aubertot, Jean-Noel
Roger-Estrade, Jean
Schneider, Olivier
Pinochet, Xavier
Penaud, Annette
Reau, Raymond
Doré, Thierry
Agrosystèmes Cultivés et Herbagers (ARCHE)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-École nationale supérieure agronomique de Toulouse [ENSAT]-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP)
Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées
Agronomie (Agronomie)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut National Agronomique Paris-Grignon (INA P-G)
Agronomie
AgroParisTech-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux, des Protéagineux et du Chanvre (CETIOM)
UMR : AGroécologie, Innovations, TeRritoires
Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse
Doré, Thierry
AGroécologie, Innovations, teRritoires (AGIR)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech
Source :
Oléoscope, Oléoscope, 2004, pp.16-17, Oléoscope, 2004, 78, pp.16-57
Publication Year :
2004
Publisher :
HAL CCSD, 2004.

Abstract

International audience; Le travail du sol joue un rôle important sur le contrôle des pathogènes dont l'accomplissement du cycle est lié à la présence de résidus de cultures plus ou moins décomposés à la surface du sol. Ceci est tout particulièrement vrai pour ce qui concerne le phoma du colza. En effet, l’initiation de cette maladie a lieu en automne, à partir des spores d'un champignon (Leptosphaeria maculans) produites sur des résidus infectés. La production de spores, dont la dispersion par le vent peut atteindre plusieurs kilomètres, n'a lieu que sur des résidus totalement ou partiellement exposés aux rayons du soleil. Ces débris peuvent être issus de la récolte précédente, si celle-ci n'est pas suivie d'un travail du sol permettant l'enfouissement complet des débris végétaux, en général des morceaux de tiges. Mais la production de spores pourrait également concerner des résidus remontés en surface par le travail du sol et plus particulièrement la partie supérieure du pivot, résidu particulièrement dangereux pour la dissémination du phoma car, étant de décomposition lente du fait de sa richesse en lignine, il est le support privilégié de la conservation à long terme du mycélium. Ainsi, l'optimisation de la gestion de la maladie par le travail du sol nécessite de connaître l'effet des différentes méthodes de travail du sol, tant sur l'enfouissement des résidus que sur la remontée en surface de ceux qui sont présents dans l'horizon 0-10 cm. Ces deux mécanismes dépendent du type d'outil de travail du sol, des réglages (vitesse, profondeur) et de l'état du sol au moment des passages. Mais ils dépendent également des caractéristiques des débris végétaux eux-mêmes, et tout particulièrement de leur taille. Par ailleurs, l’âge des résidus peut également influencer la capacité à produire de l’inoculum primaire.

Details

Language :
French
ISSN :
11534664
Database :
OpenAIRE
Journal :
Oléoscope, Oléoscope, 2004, pp.16-17, Oléoscope, 2004, 78, pp.16-57
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..199f3e372cc0c2e090100ecd5c22b710