Back to Search Start Over

Rapport de prospection et sondages, Larrau, Pyrénées-Atlantiques. Campagne 2014

Authors :
Le Couédic, Mélanie
Champagne, Alain
Contamine, Thomas
Coughlan, Michael
Gragson, Theodore
Haley, Brian S.
Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM)
Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)
Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA)
Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
University of Georgia [USA]
Center for Archaeological Research
The University of Mississippi [Oxford]
Service Régional de l'Archéologie, Direction régionale des affaires culturelles Aquitaine, Ministère de la Culture et de la Communication
ITEM, EA 3002, Université de Pau et des Pays de l'Adour
Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Le Couédic, Mélanie
Source :
[Rapport de recherche] ITEM, EA 3002, Université de Pau et des Pays de l'Adour. 2014, pp.129
Publication Year :
2014
Publisher :
HAL CCSD, 2014.

Abstract

Nichée au pied du pic d’Orhy (2017 m), point culminant de la vallée, Larrau est la dernière commune de haute Soule avant la frontière espagnole. Elle constitue le terrain d’études d’abord plutôt géographiques qui ont lentement évolué vers des aspects plus anthropologiques, historiques et archéologiques. A la suite du développement des recherches archéologiques sur les dynamiques des systèmes pastoraux d'altitude pyrénéens, deux programmes de prospections ont été menés en 2012 et 2013 sur une partie du territoire de cette immense commune (12 500 ha). Les sites pastoraux d’altitude du pays basque étaient très mal connus. Ces deux premières campagnes de prospection ont permis de recenser 99 structures, dont 38 cabanes, 17 enclos et 41 tertres, répartis en 45 sites.En 2014, pour mieux les connaître et les caractériser, une approche interdisciplinaire combinant sources écrites, sondages archéologiques et prospections non invasives a été entreprise. Ainsi, plusieurs fonds d’archives de familles paysannes, couvrant principalement les années 1750-1850, permettent d’identifier 17 cayolars antérieurs à la constitution du cadastre dit napoléonien qui en mentionne 70. En parallèle, une équipe américaine de l’université de Géorgie à Athens (UGA) a testé des carottages à la tarière et des prospections radar dans et autour de quelques sites. L’objectif est d’identifier, de caractériser ces sites de manière non destructrice et aussi de reconnaître des sols anciens pour les analyser. Enfin, la collaboration a consisté en une approche archéologique commune sur deux sites (Ibarrondua et Antchulogia), regroupant quatre structures. Les sondages, de 2 à 3 m², ont été positionnés de façon à couvrir le mur sur un mètre carré et l’intérieur de la structure sur le mètre carré restant. A Ibarrondua, deux cabanes rectangulaires ont été identifiées et datées des XVe siècle (st. 125), et XVe-XVIIe siècles (st. 124), à proximité d’un enclos très arasé, mais visiblement contemporain. Sur le second site, des niveaux du XVe siècle ont été repéré sous un mur contemporain, et une stratigraphie calée entre le XI-XIIIe et le XIVe-XVe siècle. Cette première campagne de fouilles, prometteuse, a laissé percevoir l’intensité de l’occupation médiévale, dont les traces matérielles étaient jusqu’alors inconnues.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
[Rapport de recherche] ITEM, EA 3002, Université de Pau et des Pays de l'Adour. 2014, pp.129
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..14067d2420788759e93b9432e78325aa