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Comparaison de l’effet d’un stress de contention ou de nage forcée sur la prise alimentaire chez le rat

Authors :
Calvez, Juliane
Fromentin, Gilles
Tomé, Daniel
Ballet, N.
Chaumontet, Catherine
Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire (PNCA)
AgroParisTech-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Lesaffre Feed Additives (LFA)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech
Source :
7. Journées Francophones de Nutrition (JFN), 7. Journées Francophones de Nutrition (JFN), Apr 2008, Brest, France. pp.103-104, Nutrition Clinique et Métabolisme
Publication Year :
2008
Publisher :
HAL CCSD, 2008.

Abstract

Introduction et but de l’étude : Différents protocoles de stress ont été développés chez le rat, notamment dans le but de tester l’effet de nouvelles molécules anti-stress. Parmi ces protocoles, le stress de contention et le stress de nage forcée sont classiquement utilisés. Des études chez le rat, ont montré que ces 2 types de stress engendrent une diminution de la prise alimentaire, mais aucune étude s’appuyant sur ce paramètre ne les a comparés. Ainsi, l’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet du stress de nage forcée par rapport au stress de contention en mesurant la prise alimentaire. Matériel et Méthodes : L’étude a été menée sur des rats Wistar mâles maintenus cycle jour/nuit inversé. Deux expériences ont été réalisées : la première évaluant le stress de contention et la seconde le stress de nage forcée. Le stress de contention consiste à placer les rats dans des tubes en plastique durant 3 heures, les animaux ne pouvant pas se retourner à l’intérieur du tube. Le stress de nage forcée consiste à placer les rats dans un bac d’eau à 25°C durant 30 minutes. Lors de chacune des expériences, les animaux ont été divisés en 2 groupes : un groupe stressé (n=6) et un groupe non stressé (n=6). Pour chaque groupe, la prise alimentaire de base a été évaluée durant 2 jours puis, pour les groupes stressés, le stress était appliqué en début de phase nocturne durant 2 jours consécutifs. La prise alimentaire lors des jours de stress a été mesurée 3h, 6h et 24h après la fin de l’application du stress. Résultats : Tous les groupes présentaient une prise alimentaire de base identique. Lors des 3 premières heures suivant le stress, les animaux soumis à la contention ont diminué leur prise alimentaire de 27% en moyenne sur les 2 jours de mesures. Le stress de nage forcée a entraîné une diminution similaire de 21%. Lors du stress de contention, cette diminution persistait : la prise alimentaire mesurée 6h et 24h après le stress était en moyenne de 27 et 14% plus faible que lors des jours de mesures basales. Par contre, dès 6h après le stress, la prise alimentaire des animaux ayant subit la nage forcée était de nouveau identique à la base. Conclusion : La contention et la nage forcée diminuent de manière similaire la prise alimentaire durant les 3 premières heures après l’application du stress. Toutefois, le stress de contention comparé au stress de nage forcée semble plus intense car lors de ce stress, la diminution de la prise alimentaire perdure 24h. Ainsi quelque soit l’intensité du stress, la dépression de la prise alimentaire est identique dans les 3 premières heures et la persistance de cette dépression permettrait de discriminer différents stress selon leur intensité. Ces résultats confirment que la prise alimentaire est un marqueur de stress pertinent permettant de discriminer l’intensité d’un stress de manière non invasive.

Subjects

Subjects :
[SDV]Life Sciences [q-bio]

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
7. Journées Francophones de Nutrition (JFN), 7. Journées Francophones de Nutrition (JFN), Apr 2008, Brest, France. pp.103-104, Nutrition Clinique et Métabolisme
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..01ed062d69730d121c492c14deceece2