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Prise en charge des traumatismes iatrogènes de l\'uretère: A propos de 24 cas

Authors :
Bentaleb, H
Bensouda, A
Kabbaj, M
Karmouni, T
Tazi, K
El Kader, K
Koutani, A
Attya, A I
Hachimi, M
Source :
African Journal of Urology; Vol 13, No 3 (2007): ; 219-225
Publication Year :
2008
Publisher :
Elsevier on behalf of the Pan African Urological Surgeons' Association, 2008.

Abstract

Objectifs: Rapporter la prise en charge diagnostique et thérapeutique d\'une série de 24 traumatismes de l\'uretère. Patients et méthodes : Il s\'agit d\'une étude rétrospective. De juin 1993 à juin 2005, 24 patients (22 femmes et 2 hommes) ont été pris en charge pour un traumatisme de l\'uretère dans notre hôpital. L\'âge moyen était de 41 ans (extrêmes 22 et 65 ans). Résultats: Les traumatismes de l\'uretère étaient le plus souvent liés à une chirurgie gynécologique (22/24 cas, soit 92%). Le délai moyen du traumatisme de l\'uretère et le diagnostic a été de 5 mois avec une seule découverte per-opératoire (3,8%). Le traitement endo-urologique exclusif a été adopté chez 4 patients, l\'urétéroscopie avec anastomose termino-terminale dans 5 cas, et la chirurgie à ciel ouvert dans 15 cas. Une patiente a bénéficié d\'une urétérorraphie termino-terminale après échec du traitement endoscopique par sonde double J. Il n\'a eu aucune néphrectomie dans cette série. Le suivi moyen a été de 60 mois. Quatre patients ont été perdus de vue. Sur le plan clinique, la disparition des lombalgies a été notée dans tous les cas. Sur le plan radiologique, une persistance d\'une hypotonie urétéro-pyélocalicielle résiduelle a été notée dans 5 cas et un bon passage urétéral sans sténose dans les autres cas. Conclusion: Les traumatismes de l\'uretère sont le plus souvent iatrogènes et secondaires à une chirurgie gynécologique. Leur prise en charge est avant tout endo-urologique. La prévention de ce type de lésion passe notamment par la montée de sondes urétérales en préopératoire afin de mieux repérer les uretères au cours de la chirurgie.Objectives: To evaluate the diagnosis and treatment of 24 patients with ureteral injury at our institution. Patients and Methods: In this retrospective study we evaluated 24 patients (22 females and 2 males) with ureteral injury treated at our institution between June 1993 and June 2005. The average age was 41 years (range 22 - 65 years). Results: The majority of ureteral injuries occurred during gynecological surgery (22/24 cases =92%). The time elapsed between the ureteral injury and diagnosis was 5 months on average; only in one case (3.8%), the injury was discovered during surgery. Four patients were treated endoscopically, while ureteroscopy and end-to-end anastomosis was applied in 5 and open surgery in 15 cases. End-to-end ureterorraphy with placement of a double-J catheter was necessary in one patient, where endoscopic treatment had failed. After an average follow-up period of 60 months, loin pain had resolved in all cases. On radiological evaluation, a residual uretero-pyelocalyceal hypotony was noted in 5 cases and a satisfactory ureteral passage without strictures in the others. No nephrectomy was necessary in this series. Conclusion: Ureteral injury is most often secondary to gynecological surgery. In the majority of cases endourologic repair is the treatment of choice. It is recommended to pass ureteral catheters pre-operatively in order to ease the repair of the injury. Keywords: uretère, traumatisme, gynécologie, chirurgieAfrican Journal of Urology Vol. 13 (3) 2007: pp. 219-225

Details

Language :
English
ISSN :
11105704
Database :
OpenAIRE
Journal :
African Journal of Urology
Accession number :
edsair.78975075580c..fd6faf9083f1a3692c040c665c64d66c