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Activité de conciliation médicamenteuse aux urgences
- Source :
- Annales françaises de médecine d'urgence; September 2015, Vol. 5 Issue: 4 p220-225, 6p
- Publication Year :
- 2015
-
Abstract
- Une activité de conciliation médicamenteuse a été mise en place au sein du service des urgences de notre centre hospitalier (CH). L’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence de notre démarche un an après son instauration. Pour chaque patient, l’équipe de la pharmacie a rempli de façon prospective une fiche de conciliation reprenant notamment le traitement habituel du patient, son ordonnance à l’admission aux urgences et la caractérisation des éventuelles divergences. Les données de chaque fiche ont été reportées et analysées grâce à un tableau informatique (Excel©). Au total, 828 fiches ont été saisies, soit 6 498 lignes de traitement. Le temps moyen passé par patient était de 30 minutes. L’activité a augmenté au fil des mois, le taux d’implantation a atteint 17 %. Nous avons relevé 1544 divergences dont 969 non intentionnelles (62 %). Le type de divergences le plus fréquent est l’omission de médicaments (513/969; 53 %) et plus particulièrement ceux touchant le système cardiovasculaire (190/513; 37 %). Ce processus permet la maîtrise du risque médicamenteux lors de l’interface ville/hôpital. Le service des urgences apparaît comme un lieu stratégique pour développer cette activité. La pertinence de cette démarche nous a permis d’obtenir l’adhésion de l’ensemble des équipes et nous allons poursuivre son déploiement. A medication reconciliation activity was implemented in our emergency department. We aimed to evaluate the relevance of our network a year after its start. A standardized form was prospectively filled out for each patient. The list of patient’s home medications was collected and compared with admission medication orders. Discrepancies were then reviewed. Data was tracked and analyzed with an electronic table (Excel©). During the study period, 828 patients were included corresponding to 6,498 prescription lines. Reconciliation process required about 30 min per patient. Implementation rate increased throughout the study period and reached 17%. We identified 1,544 discrepancies of which 969 were non intentionals (62%). The most common unintentional discrepancy was the omission of medication (513/969; 53%). Cardiovascular medications were the most frequently omitted (190/513; 37%). This process allows to prevent the occurrence of medication errors at hospital admission. Emergency department appears as a strategic unit to carry out this task. This relevant practice is well accepted by clinicians. Thus we will enhance it.
Details
- Language :
- English
- ISSN :
- 21086524 and 21086591
- Volume :
- 5
- Issue :
- 4
- Database :
- Supplemental Index
- Journal :
- Annales françaises de médecine d'urgence
- Publication Type :
- Periodical
- Accession number :
- ejs36316068
- Full Text :
- https://doi.org/10.1007/s13341-015-0546-3