Back to Search Start Over

Heart Rate Reduction: A Potential Target for the Treatment of Myocardial Ischaemia: Réduction de la fréquence cardiaque : une cible pour le traitement de l’ischémie myocardique.

Authors :
Danchin, Nicolas
Aly, Sidi
Source :
Therapies; Sep2004, Vol. 59 Issue 5, p511-515, 5p
Publication Year :
2004

Abstract

Because most of myocardial perfusion takes place during diastole, reducing the heart rate is likely to have anti-ischaemic effects. The present paper reviews the role of heart rate in relation to coronary artery disease outcome, as well as ways to reduce heart rate in the clinical setting. Nonpharmacological intervention, and particularly exercise training, has a definite effect on both heart rate reduction and the prevention of myocardial ischaemia. The protective role of β-blockers after acute myocardial infarction is amply documented; their anti-ischaemic efficacy appears to be attributable to their effect on heart rate, but also to their role in cardiac inotropism. Recently, the I<subscript>f</subscript> (funny) current inhibitor ivabradine, which has a potent heart rate reduction effect without any haemodynamic effect has demonstrated anti-ischaemic efficacy in a randomised trial versus placebo, as well as in trials where it showed an effect similar to that of the conventional anti-ischaemic agents amlodipine and atenolol. In addition, such an agent, which does not influence myocardial contractility, might be particularly valuable in the setting of myocardial stunning or acute left ventricular failure at the acute stage of myocardial infarction. However, only future studies will determine whether isolated heart rate reduction will have the same protective efficacy as that of β-blocking agents in secondary prevention after myocardial infarction. Keywords: heart rate, myocardial ischaemia, β-blockers, I<subscript>f</subscript> current, ivabradine Résumé La perfusion myocardique a lieu principalement pendant la période diastolique. Dans cette revue, les liens entre fréquence cardiaque et maladie coronaire sont rappelés et les traitements utilisables pour abaisser la fréquence cardiaque en clinique humaine sont passés en revue. Parmi ceux-ci, certains sont de nature non médicamenteuse, comme l’entraînement à l’effort, et ont démontré un effet à la fois sur le ralentissement de la fréquence cardiaque, tant au repos qu’à l’effort, et sur l’ischémie myocardique. Parmi les traitements médicamenteux anti-ischémiques, les β-bloquants représentent le chef de file incontesté. Outre leur impact sur la fréquence cardiaque, ils ont une action de prévention secondaire établie dans le post-infarctus. Leur action anti-ischémique est cependant vraisemblablement à la fois la résultante de la bradycardie qu’ils induisent, mais aussi de la baisse de contractilité. Les résultats récemment obtenus avec l’ivabradine, inhibiteur sélectif des canaux I<subscript>f</subscript> (dits de pacemaker), sont à cet égard particulièrement intéressants car ils démontrent qu’un médicament agissant uniquement en réduisant la fréquence cardiaque et n’ayant aucun effet hémodynamique a une action anti-ischémique vérifiée contre placebo chez le coronarien stable, et comparable à l’effet anti-ischémique de l’amlodipine ou de l’aténolol. Par ailleurs, un tel médicament pourrait avoir un intérêt tout particulier dans les situations aiguës telles que la sidération myocardique ou les décompensations ventriculaires gauches aiguës au stade aigu de l’infarctus. Il faudra cependant attendre avant de savoir si la simple réduction de fréquence cardiaque permet d’obtenir la même efficacité de prévention secondaire que les β-bloquants. Mots clés : fréquence cardiaque, ischémie myocardique, β-bloquants, courant I<subscript>f</subscript>, ivabradine [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
English
ISSN :
00405957
Volume :
59
Issue :
5
Database :
Supplemental Index
Journal :
Therapies
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
16283531
Full Text :
https://doi.org/10.2515/therapie:2004088