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Radiographie d’une année de consultations allergologiques au CHU de Strasbourg pour suspicion d’hypersensibilité au produit de contraste iodé (PCI).

Authors :
Levêque, C.
Stenger, R.
Metz-Favre, C.
Mertens, P.M.
Guenard, L.
De Blay, F.
Source :
Revue Francaise d'Allergologie; Apr2015, Vol. 55 Issue 3, p251-251, 1p
Publication Year :
2015

Abstract

Introduction Nous avons souhaité analyser et comparer notre expérience à celles d’autres consultations d’allergologie. Méthodes Au cours de l’année 2012, 136 patients ont consulté au service d’allergologie du CHU de Strasbourg, pour suspicion d’hypersensibilité aux PCI. Ils ont bénéficié d’un interrogatoire, ± réalisation de tests cutanés. Une analyse rétrospective sur dossier a été réalisée. Résultats Dix patients ne présentaient pas d’histoire clinique en rapport avec un PCI. Pour les 126 autres, le délai entre la réaction est la consultation s’étendait de 5 jours à 49 ans (moyenne : 10 ans ; écart-type : 11 ans). Quatre-vingt-seize patients (76 %) ont présenté des réactions immédiates. Le PCI utilisé n’est pas renseigné chez 63 patients. Aucun n’avait bénéficié de dosage d’histamine et tryptase. Vingt et un diagnostics (22 %) d’hypersensibilité allergique (HSIA) (dont 30 % au ioméprol), 71 (75 %) d’hypersensibilité non allergique, et 3 « autres » ont été retenus. Trente patients (24 %) signalaient des symptômes retardés. Le PCI était connu dans 22 cas. Douze diagnostics (40 %) d’hypersensibilité allergique (HSRA) (dont 32 % au iodixanol), 16 (53 %) d’hypersensibilité non allergique, et 2 « autres » ont été retenus. Discussion Notre cohorte est comparable à celle de Montpellier [*] qui avait colligé 159 consultations sur 9 ans. Les informations cliniques et biologiques font souvent défaut. Les réactions retardées réputées aussi fréquentes que les immédiates sont sous représentées. L’ioméprol est fréquemment coupable d’HSIA, dont notre série, mais pas dans la littérature. L’iodixanol est notoirement fréquemment impliqué en cas d’HSRA. Notre travail n’étudie pas la valeur des tests diagnostics. Conclusion Cette radiographie a permis de communiquer avec les cliniciens pour améliorer le recueil des informations. Une enquête téléphonique pourrait étayer les données de Montpellier sur la valeur prédictive négative des tests cutanés au PCI. Une enquête multicentrique sur le profil de sécurité allergologique des différents PCI est souhaitable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
ISSN :
18770320
Volume :
55
Issue :
3
Database :
Supplemental Index
Journal :
Revue Francaise d'Allergologie
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
108323055
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.reval.2015.02.121