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First Nations, forest lands, and “aboriginal forestry” in Canada: from exclusion to comanagement and beyond.

Authors :
Wyatt, Stephen
Source :
Canadian Journal of Forest Research; Feb2008, Vol. 38 Issue 2, p171-180, 9p, 1 Chart
Publication Year :
2008

Abstract

The term “aboriginal forestry” is used increasingly to describe the evolving role of First Nations peoples in Canadian forestry over the last 30 years. This paper reviews a diversity of experiences and identifies issues that have important implications for governments, forest planners, and First Nations: a forestry regime that reflects the interests of governments and industry rather than those of First Nations; variable implementation of aboriginal rights in forestry practice; benefits and problems of economic partnerships; limitations on consultation, traditional knowledge, and comanagement in forestry; and finally, different forestry paradigms. Among these experiences and issues, we recognise different visions for the participation of First Nations peoples in Canadian forestry. At one end of the spectrum, “forestry excluding First Nations” is no longer accepted. The most common form may be “forestry by First Nations,” representing a role for First Nations within existing forestry regimes. Other options include “forestry for First Nations,” in which forest managers seek to incorporate aboriginal values and knowledge in management activities and “forestry with First Nations,” in which aboriginal peoples are equal partners in forest management. However, aboriginal forestry is better understood as a potential new form of forestry that uses knowledge and techniques drawn from both traditions and conventional forestry and is based on aboriginal rights, values, and institutions. Au Canada, le terme « foresterie autochtone »gagne en popularité pour décrire le rôle grandissant des Premières nations en foresterie au cours des trente dernières années. Cet article passe en revue de nombreuses expériences et identifie des enjeux aux conséquences importantes pour les gouvernements, les gestionnaires forestiers et les Premières nations. Un régime forestier qui reflète les intérêts des gouvernements et des industriels plutôt que ceux des Premières nations, la reconnaissance inégale des droits autochtones dans les pratiques forestières, les bénéfices et les problèmes associés aux partenariats d’affaires, les limites propres à la consultation, la place des savoirs traditionnels et de la cogestion en foresterie et enfin, la variété des paradigmes forestiers composent ces enjeux. Parmi ces expériences et enjeux, nous reconnaissons l’expression de différentes façons de concevoir la participation autochtone à la foresterie canadienne. À un bout du spectre, « une foresterie qui exclut les Premières nations »n’est plus une option acceptable. La vision la plus répandue est probablement celle d’« une foresterie par les Premières nations »signifiant que celles-ci ont un rôle à jouer dans les régimes forestiers existants. Une autre conception est celle de « la foresterie pour les Premières nations »lorsque les gestionnaires forestiers tentent d’intégrer des valeurs et des savoirs autochtones à leurs activités d’aménagement. Enfin, les situations où les autochtones sont partenaires à part entière dans l’aménagement de la forêt s’inscrivent sous la rubrique « la foresterie avec les Premières nations ». Cependant, la foresterie autochtone est mieux comprise lorsqu’elle implique la possibilité d’une nouvelle foresterie qui a recours à des savoirs et des techniques inspirés à la fois des traditions et de la foresterie conventionnelle et qui est fondée sur des droits, des valeurs et des institutions autochtones. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
English
ISSN :
00455067
Volume :
38
Issue :
2
Database :
Complementary Index
Journal :
Canadian Journal of Forest Research
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
31215287
Full Text :
https://doi.org/10.1139/X07-214