Bad Religion and Bad Business: The History of the Canadian Witchcraft Provision.

Witchcraft is a fascinating subject on which many volumes continue to be published. But not in Canada. This article stands in contrast to earlier Canadian pieces on witchcraft whose primary goals were to prove that the witchcraft provision marginalized women and to encourage legislators to repeal it. Parliament finally repealed the Canadian witchcraft prohibition in 2018. The moment is thus ripe to ask how—and why—this legislative oddity migrated from England into Canada. The first section of the paper considers the religious origins of the witchcraft prohibition in England and how it made its way into the Canadian Criminal Code. The second section explores how the prohibition evolved from one against unwanted spiritual practices to one against unwanted economic practices. The last section of the paper considers how witchcraft morphed into a viable Charter defence based on freedom of religion and why the prohibition against it was eventually repealed. In conclusion, the article reflects on the peculiar trajectory of witchcraft in Canada and what it might suggest not only about Canadian criminal law, but also about broader Canadian society. Résumé: La sorcellerie est un sujet fascinant sur lequel de nombreux travaux continuent d'être publiés. Au Canada, ce sujet n'a toutefois pas fait l'objet de publications récentes. De ce fait, cet article se distingue des articles canadiens plus anciens sur la sorcellerie; articles dont les principaux objectifs étaient de prouver que la disposition sur la sorcellerie marginalisait les femmes et d'encourager plus largement les législateurs à abroger cette disposition. Le Parlement a finalement abrogé l'interdiction de la sorcellerie au Canada en 2018. Le moment est donc venu de se demander comment – et pourquoi – cette bizarrerie législative avait migré de l'Angleterre vers le Canada. Pour y arriver, la premiére section de l'article examine les origines religieuses de l'interdiction de la sorcellerie en Angleterre et la façon dont elle avait été introduite dans le Code criminel canadien. La deuxiéme section étudie l'évolution de l'interdiction qui avait muté d'une interdiction contre les pratiques spirituelles indésirables à une interdiction contre les pratiques économiques indésirables. La derniére section de l'article examine comment la sorcellerie s'était transformée en un moyen de défense constitutionnel fondé sur la liberté de religion et pourquoi l'interdiction qui la concernait a finalement été abrogée. En conclusion, l'article propose une série de réflexions sur la trajectoire particuliére de la sorcellerie au Canada et sur les constats qu'elle peut révéler sur le droit criminel canadien et plus largement sur la société canadienne dans son ensemble. [ABSTRACT FROM AUTHOR]