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Étude rétrospective multicentrique de 94 cas d’aortites, comparant les aortites associées à l’artérite à cellules géantes aux aortites idiopathiques.
- Source :
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Revue de Médecine Interne . Dec2014 Supplement 2, Vol. 35, pA72-A72. 1p. - Publication Year :
- 2014
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Abstract
- Introduction Les aortites « idiopathiques » (IA) et celles associées à l’artérite à cellules géantes (GCA) sont les deux étiologies les plus fréquentes d’aortites non infectieuses. Les aortites peuvent se compliquer de dissection, d’anévrysme, de rupture aortique. L’évolution des lésions aortiques en fonction de l’étiologie sous jacente n’est pas connue. Patients et méthodes Cette étude a inclus de façon rétrospective des patients présentant une GCA selon les critères ACR et des patients présentant une aortite « idiopathique » définie par la présence d’une aortite sans aucun diagnostic de maladie systémique associé. Chaque patient inclus présentait une aortite à la TDM définie par un épaississement pariétal aortique supérieur ou égal à 3 mm et/ou un anévrysme et/ou une dissection aortique. Un événement aortique a été défini par la présence d’un anévrysme, d’une ectasie, d’une dissection, d’une sténose ou la réalisation d’une chirurgie aortique. Les données cliniques initiales, les paramètres biologiques au diagnostic d’aortite, les angio-TDM aortiques et les modalités de traitements ont été analysés. Les données de suivi clinique, d’évolution des thérapeutiques et de l’imagerie aortique ont également étudié. Résultats Quatre-vingt quatorze patients avec une aortite à la TDM ont été inclus, 61 patients GCA et 33 patients avec une aortite« idiopathique ». L’âge moyen au diagnostic était de 70 ans pour les GCA vs 62 ans pour les IA. Au diagnostic les patients GCA présentaient un tabagisme moindre que les IA ( p < 0,01), il n’existait pas de différence dans le motif de réalisation de l’évaluation aortique (syndrome inflammatoire isolé, douleur, dyspnée, corticorésistance), les paramètres biologiques n’étaient pas différents. Au diagnostic d’aortite, il n’existait pas de différence dans la topographie ou le type d’atteinte aortique entre les 2 groupes. La corticothérapie initiale n’était pas différente 0,8 mg/kg dans chaque groupe ; une même proportion de patient recevait un traitement anti-aggrégant et/ou une statine. Il n’existait pas de différence en terme de rechute, de recours au immunosupresseurs ou de corticothérapie ≤ 5 mg/j aux dernières nouvelles (68,3 % pour les GCA vs 57,6 % pour les IA). Après le diagnostic d’aortite, (en excluant les événements présents au diagnostic) les patients avec une GCA présentaient une survie sans événement plus longue que les IA en terme de : survie sans anévrysme aortique ( p = 0,03), de survie sans dissection aortique ( p = 0,04), de survie sans chirurgie aortique ( p = 0,03) et de survie sans évènement aortique ( p = 0,004). Au sein de chaque groupe, il n’existait pas de différence de survie sans événements que la corticothérapie initiale soit débutée à plus de 0,7 mg/kg ou à 0,7 mg/kg. La mortalité n’était pas différente entre les 2 groupes. Conclusion Cette étude était la première a montré qu’il existait des différences de survie sans événements en termes de survenue d’anévrysme aortique, de dissection et de recours à la chirurgie aortique chez les patients présentant une aortite associée à la GCA par rapport aux patients avec une IA. Avec une corticothérapie au diagnostic comparable l’évolution des IA semble plus péj [ABSTRACT FROM AUTHOR]
Details
- Language :
- French
- ISSN :
- 02488663
- Volume :
- 35
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Revue de Médecine Interne
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 99794948
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.revmed.2014.10.113