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Traitement par facteur de stimulation des colonies de granulocytes pour la mobilisation des cellules souches après un infarctus du myocarde affectant la paroi antérieure: essai randomisé CAPITAL STEM Ml.

Authors :
Hibbert, Benjamin
Hayley, Bradley
Beanlands, Robert S.
Le May, Michel
Davies, Richard
So, Derek
Marquis, Jean-François
Labinaz, Marino
Froeschl, Michael
O'Brien, Edward R.
Burwash, lan G.
Wells, George A.
Pourdjabbar, Ali
Simard, Trevor
Atkins, Harold
Glover, Christopher
Source :
Canadian Medical Association Journal (CMAJ). 8/5/2014, Vol. 186 Issue 11, p843-843. 1p.
Publication Year :
2014

Abstract

Contexte: De petites études ont donné des résultats divergents au sujet de l'administration de facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) après l'infarctus aigu du myocarde. On ne dispose d'aucune étude dotée d'une puissance statistique adéquate sur des patients présentant une dysfonction ventricu-laire gauche au moins modérée. Méthodes: On a administré soit du G-CSF (10 µg/kg par jour pendant 4 jours) soit un placebo à des patients présentant des fractions d'éjection ventri-culaire gauche inférieures à 45 % après un infarctus du myocarde affectant la paroi antérieure. Après la randomisation initiale de 86 patients, 41 du groupe sous placebo et 39 du groupe sous G-CSF ont été suivis pendant 6 mois et on a mesuré leur fraction d'éjection ventriculaire gauche par angiographie isotopique. Résultats: La fraction d'éjection moyenne au départ et à 6 semaines s'est révélée similaire dans les groupes sous G-CSF et placebo: 34,8 % (intervalle de confiance [IC] de 95 % 32,6-37.0 %) c. 36,4 % (IC de 95 % 33,5-39,2 %) au départ, et 39,8 % (IC de 95 % 36,2-43,4 %) c. 43.1 % (IC de 95 % 39,2-47,0 %) à 6 semaines. Toutefois, le traitement par G-CSF a été associé à une fraction d'éjection moindre à 6 mois par rapport au placebo (40,8 % [IC de 95 % 37,4-44,2 %] c. 46,0 % [IC de 95 % 42,7-44,3 %]). Les 2 groupes présentaient une fonction ventriculaire gauche améliorée, mais la modification de la fraction d'éjection ventriculaire gauche a été moins importante chez les patients traités par G-CSF que chez ceux qui avaient pris le placebo (5,7 [IC de 95 % 3,4-8,1 points de pourcentage] c. 9,2 [IC de 95 % 6,3-12,1 points de pourcentage]). Au moins un élément du paramètre mixte (événements cardiaques majeurs) a été enregistré chez 8 patients (19 %) de chaque groupe et les taux de revascularisation des vaisseaux cibles ont été similaires. Interprétation: Chez les patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche modérée après un infarctus de la paroi antérieure, à 6 mois, le traitement par G-CSF a été associé à une baisse de la fraction d'éjection ventriculaire gauche, mais sans augmentation du risque d'événements cardiaques majeurs. Les futures études sur le G-CSF chez les patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche devront faire l'objet d'une étroite surveillance au plan de l'innocuité. Numéro d'enregistrement de l'essai : ClinicalTrials.gov, no. NCT00394498 [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
Volume :
186
Issue :
11
Database :
Academic Search Index
Journal :
Canadian Medical Association Journal (CMAJ)
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
97765214