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Comparaison de deux politiques de dépistage du diabète gestationnel : expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat (Maroc).

Authors :
Bouhsain, S.
El Kochri, S.
Babahabib, M.A.
Hafidi, M.H.
Bouaiti, E.
Moussaoui, M.D.
Source :
Gynecologie Obstetrique & Fertilite. May2014, Vol. 42 Issue 5, p317-321. 5p.
Publication Year :
2014

Abstract

Résumé: Objectifs: Nous avons voulu mesurer l’impact du passage d’un dépistage en deux temps du diabète gestationnel (HGPO 50g puis HGPO 100g) à un dépistage en un temps HGPO 75g (méthode OMS). Patientes et méthodes: Étude prospective portant sur les patientes ayant consulté entre le 1er juillet 2008 et le 31 octobre 2009. Le dépistage était réalisé au premier trimestre en présence de facteurs de risque et entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée Résultats: Durant notre période d’étude de 15 mois, 706 femmes enceintes ont été incluses. La prescription d’un test de dépistage était réalisée chez 403 femmes soit 57 % des cas. Sur les 403 femmes dépistées, 33 avaient un diabète gestationnel soit une prévalence de 8,2 %. En analyse univariée, sont considérés comme facteurs de risque : l’âge, les antécédents familiaux de diabète et les antécédents de macrosomie lors d’une grossesse précédente. Entre 24 et 28 SA, le nombre de tests de dépistage du DG prescrit est de 34,34 %. L’HGPO à 75g est prescrite dans 96,2 % des cas comme test de dépistage du DG mais la glycémie à jeun reste prescrite dans 3,8 % des cas. Par ailleurs, avant 12 SA, l’HGPO à 75g représente 64,7 % des tests prescrits. Discussion: Malgré la simplification de la procédure de dépistage du DG, notre travail ne montre pas de différence significative entre le taux de dépistage et la prévalence du DG entre notre présente étude et le premier travail réalisé au sein du même service (57 % versus 61 %, p =0,7 et 8,2 % versus 7,7 %, p =0,9). Les facteurs de risque du DG retrouvés sont également identiques entre les deux études : l’âge, les antécédents familiaux au premier degré de diabète de type 2 et les antécédents de macrosomie. Par ailleurs, il y a une amélioration statistiquement significative de l’âge de dépistage (23 SA±6,7 versus 20,9±6,8 lors du premier semestre 2008, p <0,001) ainsi que du nombre de tests prescrits pendant la période entre 24 et 28 SA (34,34 % versus 23,9 % lors du premier semestre 2008, p <0,001). Pour les tests utilisés pour le dépistage du DG entre 24 et 28 SA, l’HGPO à 75g a remplacé l’HGPO à 50g (test utilisé lors de la première étude) mais la glycémie à jeun reste prescrite dans 3,8 % des cas sachant qu’une glycémie à jeun seule normale entre 24 et 28 SA a une sensibilité médiocre et ne permet pas d’exclure le diagnostic de DG. Par ailleurs, avant 12 SA, l’HGPO à 75g de glucose représente 64,7 % des tests prescrits. Il n’existe cependant à ce jour, aucune donnée permettant de valider des tests de charge avant 24 SA Conclusion: Notre étude comparative a mis en évidence le maintien d’une faible application du dépistage systématique du DG malgré la simplification du protocole. Une réunion de sensibilisation regroupant l’ensemble des intervenants est à organiser avec proposition d’actions correctives. L’objectif final étant la systématisation du dépistage du diabète gestationnel avec l’utilisation de la glycémie à jeun au cours du premier trimestre et de l’HGPO à 75g de glucose entre la 24 et la 28 SA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
ISSN :
12979589
Volume :
42
Issue :
5
Database :
Academic Search Index
Journal :
Gynecologie Obstetrique & Fertilite
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
96022045
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.gyobfe.2013.09.006