Back to Search
Start Over
Prothèses de cheville : indications et résultats en 2024.
- Source :
-
Revue du Rhumatisme . Mar2024, Vol. 91 Issue 2, p277-282. 6p. - Publication Year :
- 2024
-
Abstract
- Les progrès continus des 40 dernières années ont permis d'arriver à la maturité des prothèses de cheville. Elles sont demandées par les patients pour leur supériorité en termes de qualité de vie et pour éviter les perspectives de limitation fonctionnelle de son alternative l'arthrodèse. Leur objectif est avant tout biomécanique en limitant les contraintes sur la sous-talienne. Elles ont pour but de restituer quelques degrés de flexion dorsale et ainsi retrouver un déroulement du pas proche des sujets normaux. De ce fait il peut être espéré un soulagement de l'articulation sous-talienne qui devra à terme subir le report de contrainte lorsque surviendra l'arthrodèse. Les indications sont nombreuses et en particulier l'arthrose post-traumatique qui explique un âge de survenue de plus en plus jeune. Les contre-indications sont limitées aux craintes cicatricielles, infectieuses et techniques, de sorte que les PTC peuvent être proposées en première intention dans la majorité des cas. Les résultats au long cours sont à présent fiables et rejoignent ceux des remplacements prothétiques des autres articulations. Avec des survies atteignant plus de 90 % à 10 ans, la question se pose à présent de la chirurgie de reprise pour prolonger la durée de l'implantation prothétique d'une articulation opérée. L'arthrodèse après PTC est alors considérée comme une solution de secours puisqu'elle consolide de façon identique à une arthrodèse de première intention. Les patients les plus jeunes pourraient donc bénéficier du concept de prothèse-relais : la PTC protège la sous-talienne du report des contraintes mécaniques pour une durée plus longue possible et allonge ainsi les perspectives du couple articulaire tibio-talienne/sous-talienne, afin de repousser la situation où ces articulations sont toutes deux fusionnées. The continuous advancements over the past four decades have led to improve ankle prostheses. They are sought after by patients for their higher quality of life and to avoid the functional limitations associated with alternatives. Their primary objective is biomechanical. They aim to restore a few degrees of dorsal flexion and thereby reestablish a gait pattern similar to that of normal individuals. Consequently, it is hoped that the subtalar joint will be relieved, as it will have to endure a transfer of stress when fusion becomes necessary. Indications are numerous, particularly in cases of post-traumatic osteoarthritis, which explains an increasingly younger age of onset. Contraindications are limited to concerns related to wound healing, infection, and technical issues, making ankle prostheses a viable first-line option in the majority of cases. Long-term results are now reliable and are on par with prosthetic replacements in other joints. With survival rates exceeding 90% at 10 years, the question arises regarding revision surgery to extend the lifespan of the prosthetic joint. Arthrodesis following ankle prosthetic replacement is then considered a salvage solution, as it consolidates similarly to a primary fusion. Thus, younger patients may benefit from the concept of a "transitional arthroplasty": the ankle prosthesis protects the subtalar joint from the mechanical stress transfer for as long as possible, thereby extending the prospects of the tibiotalar and subtalar joint couple, and delaying the point at which both joints are fused. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
Details
- Language :
- English
- ISSN :
- 11698330
- Volume :
- 91
- Issue :
- 2
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Revue du Rhumatisme
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 176033578
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.rhum.2024.01.001