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Évaluation de l'alimentation et du niveau d'activité physique chez les obèses : étude prospective sur un mois.
- Source :
-
Nutrition Clinique et Métabolisme . 2023 Supplement 2, Vol. 37 Issue 2, pe34-e34. 1p. - Publication Year :
- 2023
-
Abstract
- L'obésité est un problème majeur de santé publique. Tout semble indiquer aujourd'hui que la prévalence de l'obésité augmente partout dans le monde à un rythme alarmant. Le but de l'étude était d'étudier l'impact des règles hygiénodiététiques sur l'alimentation, les paramètres anthropométriques et le niveau d'activité physique chez les obèses. Nous avons mené une étude observationnelle analytique prospective à l'Institut national de nutrition de Tunis sur une période d'un mois. Nous avons inclus les femmes obèses non ménopausées. Le recueil de données a été réalisé à l'aide d'un interrogatoire minutieux, du questionnaire IPAQ, des mesures anthropométriques, des mesures à l'aide d'un accéléromètre et d'une enquête alimentaire. Nous avons colligé 30 femmes dont l'âge moyen était de 35,53 ± 6,85 ans. À T0 (avant la mise sous règles hygiénodiététiques), l'indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 41,34 ± 7,32 kg/m2, le tour de taille moyen était de 121 ± 17,49 cm, le poids était de 109,23 ± 21,25 kg et la masse grasse était de 54,54 ± 15,79 kg. L'analyse univariée a mis en évidence une association statistiquement significative entre le poids mesuré à T0 et le poids mesuré à T1 (Trois semaines après mise sous règles hygiénodiététiques) (p = 0,0001). Nous avons trouvé également une association statistiquement significative entre l'IMC mesuré à T0 et celui mesuré à T1 (p = 0,0001). Nous avons trouvé une association statistiquement significative entre la masse grasse à T0 et la masse grasse à T1 (p = 0,0001). L'apport calorique total journalier à T0 était plus important (3229 ± 821,6 kcal/j) que celui obtenu à T1 (2104 ± 401,9 kcal/j). Une différence hautement significative (p = 0,0001) a été enregistrée. Moyennant le questionnaire IPAQ, environ la moitié des patientes (53,4 %) avaient un niveau d'activité physique faible à T0 et ont évolué à un niveau d'activité physique modéré à intense à T1 et 13,3 % de la population ont gardé leurs niveaux d'activité modéré à intense. Les résultats de l'accéléromètre utilisé ont montré qu'à T1, la durée moyenne passée dans les activités sédentaires a diminué à 433,19 ± 61,16 min/j (contre 458,03 ± 85,48 min/j à T0) et la durée moyenne passée dans les activités modérées a augmenté à 40,56 ± 22,92 min/j (contre 34,12 ± 22,89 min/j à T0). Ces variations de moyennes ne sont pas statistiquement significatives. La promotion d'une activité physique régulière dans le but de la limitation du comportement sédentaire, combinée à l'éducation nutritionnelle des patients, pourrait et devrait être envisagée comme une nouvelle piste de prise en charge de l'obésité et de ses complications. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
Details
- Language :
- French
- ISSN :
- 09850562
- Volume :
- 37
- Issue :
- 2
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Nutrition Clinique et Métabolisme
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 163587767
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.057