La vérité des « bios » demandées aux cadres du parti au temps du communisme. Le cas de Georges Politzer.

L'autobiographie manuscrite rédigée pour l'appareil bureaucratique du parti communiste, par Georges Politzer, permet de saisir l'emprise de l'idéal communiste (ou de son dévoiement) sur ses militants. Non seulement ce brillant philosophe a renié ses recherches intellectuelles au profit de son engagement mais, par soumission à un prétendu « devoir de vérité », il a divulgué des informations qui auraient dû rester dans le domaine de la vie privée. À des années de distance, ces révélations ont été nocives. The required handwritten autobiography Georges Pulitzer had to submit to the French communist party's bureaucracy allows us to seize the grip the Communist ideal (or its corruption) had upon its militants. Not only this outstanding philosopher reneged on his intellectual searches in the name of his commitment to the cause but, for a supposedly "duty of truth", he disclosed informations which should have remained in the realm of privacy. Long afterwards these revelations are still harmful. [ABSTRACT FROM AUTHOR]