Médias et redistribution des cartes du pouvoir à l’ère de la liberté d’expression.

Les médias constituent un pouvoir de gestion de la société (le quatrième dans les démocraties modernes). Leur déploiement communicationnel et informationnel obéit à de rigoureuses règles dépassant les prérogatives des discours médiatiques. Les médias fonctionnent en tenant compte du principe de contrôle, principe de Publicité, qui souhaite mettre un terme à la pratique du secret propre à l’État absolu. Ils sont amenés à communiquer et à informer sur la base d’une gestion optimale de la société. Parler de l’éthique des médias, c’est recadrer, si possible, la dynamique des médias dans le sens de leur permettre de jouer le rôle qui est le leur pour que la société connaisse une gestion émancipatrice parvenant à la liberté communicationnelle. Les médias, en assurant une bonne tenue de la société, doivent se mettre à jour en oscillant entre communication et information. Il leur faut donc prendre des dispositions médiatiques indispensables à la dynamisation de la société qui doit veiller à ce que leur éthnicisation particulière prenne en compte l’incontournable complexe médias-société. Les médias doivent accompagner la redistribution de la carte du pouvoir pour une société émancipée communicationnellement. Ainsi, de quelle éthique les médias ont-ils besoin pour assurer leur fonction communicationnelle et informationnelle ? Quels sont donc les médias dont la société a besoin pour atteindre l’espace sociétal propice à la liberté communicationnelle? [ABSTRACT FROM AUTHOR]