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Difficulté de prédire la réponse clinique au méthotrexate chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde : revue systématique de la littérature.

Authors :
Roodenrijs, Nadia M.T.
van der Goes, Marlies C.
Welsing, Paco M.J.
Tekstra, Janneke
van Laar, Jacob M.
Lafeber, Floris P.J.G.
Bijlsma, Johannes W.J.
Jacobs, Johannes W.G.
Source :
Revue du Rhumatisme. May2020, Vol. 87 Issue 3, p169-180. 12p.
Publication Year :
2020

Abstract

• Aucun facteur prédictif n'a été jugé suffisamment fiable pour prédire la réponse clinique au méthotrexate 3 à 6 mois suivant le début du traitement chez les patients individuels. • Le sexe féminin, le tabagisme et la positivité du facteur rhumatoïde apparaissait comme étant des facteurs prédictifs individuels peu robustes de non réponse dans plusieurs études mais ces résultats n'ont pas été retrouvés dans toutes les études. • Un modèle épigénétique validé intéressant a été trouvé et nécessite une validation supplémentaire. Identifier, par une revue systématique de la littérature, les facteurs prédictifs de réponse clinique au méthotrexate chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, afin de faciliter la mise en place d'un traitement personnalisé. Les bases de données PubMed et Embase ont été consultées pour la sélection des articles originaux. Les abstracts des rencontres annuelles de l'EULAR (European League Against Rheumatism) et de l'ACR (American College of Rheumatology) de ces deux dernières années ont également été examinés. Ont été inclus les articles décrivant les facteurs prédictifs de la réponse clinique au méthotrexate 3 à 6 mois suivant le début du traitement, période qui permet de déterminer l'efficacité du traitement et d'envisager une adaptation thérapeutique selon les recommandations treat-to-target. 30 articles ont été inclus, contenant un total de 102 facteurs prédictifs différents et 11 modèles prédictifs. 19 facteurs et 2 modèles prédictifs ont été évalués au sein de plusieurs cohortes. Le sexe féminin est apparu comme étant un facteur prédictif de non-réponse au cours de deux études (odds ratios 0,55 et 0,54) mais ces observations n'ont pas été retrouvées dans deux autres études. Dans deux études, le tabagisme permettait de prédire la non-réponse (odds ratios ajustés 0,35 et 0,60) mais ce résultat apparaissait contradictoire pour tous les critères de réponse évalués. La positivité du facteur rhumatoïde était un marqueur prédictif de non réponse dans deux études (hazard ratio ajusté 0,61, odds ratio ajusté 0,4) mais cette observation n'a pas été retrouvée dans trois autres études. L'hétérogénéité des études n'a pas permis de comparer les valeurs prédictives entre les études. Par ailleurs, un modèle épigénétique validé a été retrouvé (aire sous la courbe 0,90 et 0,91). Aucun des facteurs ne permettait de prédire de manière fiable la réponse clinique au méthotrexate après 3 à 6 mois de traitement chez les patients : ces facteurs affichaient un faible pouvoir de prédiction. Cependant, un modèle épigénétique prometteur a été trouvé et reste à valider. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
English
ISSN :
11698330
Volume :
87
Issue :
3
Database :
Academic Search Index
Journal :
Revue du Rhumatisme
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
142890428
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.rhum.2020.01.009